La chasse au sans papiers, entamée depuis début août par les autorités grecques dans les quartiers défavorisés d'Athènes, a fini par tuer un jeune sans papier d’origine irakienne. Ce jeune homme, dont l’âge n’a pas été précisé, a été poignardé à mort dans la nuit de samedi 11 août à dimanche 12 août, à Athènes, par cinq motards chassant les étrangers, a annoncé la police grecque.
Le ministre de l'Ordre public et de la Protection civile, Nikos Dendias, a exprimé sa « profonde tristesse » pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, « quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent ».
Selon un article du Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI), Nikos Dendias a déclaré publiquement que le problème de l’immigration était plus grand que le problème financier. Le CIQI craint que les violences commencées contre les sections les plus opprimées des travailleurs, seront bientôt dirigées contre la classe ouvrière tout entière.
La Grèce ferme ainsi les yeux face aux accusations des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch pour son « incurie face à la banalisation de la violence xénophobe ». Ladite violence est perpétrée par des présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au Parlement avec 7 % des voix en juin dernier.
La classe dirigeante cherche à détourner l’attention de sa responsabilité pour la crise économique et sociale en alimentant délibérément la xénophobie et le racisme, faisant des immigrants des boucs émissaires. D’où le fait que M. Dendias a estimé que le pays devait faire face à une « invasion d'immigrants sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère ». Amnesty International, depuis la semaine dernière, dénonce la rhétorique anti-migrants des dirigeants politiques du pays.
Le ministre de l'Ordre public et de la Protection civile, Nikos Dendias, a exprimé sa « profonde tristesse » pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, « quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent ».
Selon un article du Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI), Nikos Dendias a déclaré publiquement que le problème de l’immigration était plus grand que le problème financier. Le CIQI craint que les violences commencées contre les sections les plus opprimées des travailleurs, seront bientôt dirigées contre la classe ouvrière tout entière.
La Grèce ferme ainsi les yeux face aux accusations des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch pour son « incurie face à la banalisation de la violence xénophobe ». Ladite violence est perpétrée par des présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au Parlement avec 7 % des voix en juin dernier.
La classe dirigeante cherche à détourner l’attention de sa responsabilité pour la crise économique et sociale en alimentant délibérément la xénophobie et le racisme, faisant des immigrants des boucs émissaires. D’où le fait que M. Dendias a estimé que le pays devait faire face à une « invasion d'immigrants sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère ». Amnesty International, depuis la semaine dernière, dénonce la rhétorique anti-migrants des dirigeants politiques du pays.