En recrutant dans son premier gouvernement quatre personnalités de gauche, dont le très populaire Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy a suscité l'ire du PS, qui a dénoncé une "pseudo-ouverture" visant à le déstabiliser à moins d'un mois des législatives.
Il faut que nous fassions bloc
Elisabeth Guigou
Invitée de l'émission "A sa place vous feriez quoi?" sur i>télé et France Info, Elisabeth Guigou a expliqué que "Nicolas Sarkozy veut séduire les électeurs de gauche pour réduire au maximum le nombre d'élus de gauche à l'Assemblée nationale, pour pouvoir avoir les pleins pouvoirs et pour faire appliquer l'ensemble de son programme".
Elisabeth Guigou a estimé que le Parti socialiste peut gagner de nombreuses circonscriptions "puisque Ségolène Royal est arrivée en tête dans plus de 200 circonscriptions". Et d'avertir: "il faut que nous fassions bloc, que nous fassions front (...) Nous devons tous être unis pour les législatives".
Elisabeth Guigou a estimé que le Parti socialiste peut gagner de nombreuses circonscriptions "puisque Ségolène Royal est arrivée en tête dans plus de 200 circonscriptions". Et d'avertir: "il faut que nous fassions bloc, que nous fassions front (...) Nous devons tous être unis pour les législatives".
Le temps de la refondation
"Ensuite, viendra le temps de la refondation. Il y aura un congrès, moi je ne préconise pas qu'on le précipite d'ailleurs", a jugé la députée socialiste. "Il faudra que l'on ait un congrès, quand on aura quelque chose de nouveau à dire aux Françaises et aux Français. Là, on décidera sur le leadership au Parti socialiste et pour la suite".
"Nous devons faire front commun et nous le ferons pendant les quatre semaines qui sont devant nous. Nous n'avons qu'une seule chose à faire, c'est nous battre sur nos valeurs communes", a insisté Mme Guigou.
"Nous devons faire front commun et nous le ferons pendant les quatre semaines qui sont devant nous. Nous n'avons qu'une seule chose à faire, c'est nous battre sur nos valeurs communes", a insisté Mme Guigou.
Le PS obtiendrait 28% des intentions de vote
Selon un sondage TNS Sofres-Unilog pour LCI-RTL-Le Figaro rendu public lundi, les candidats de l'UMP obtiendraient 40% des intentions de vote au premier tour des élections législatives.
Derrière l'UMP arrivent le PS à 28% et le Mouvement démocrate de François Bayrou avec 15%. Les Verts recueilleraient 4% des voix, devant le FN (3,5%), le PC (3,5%), la LCR/Lutte Ouvrière (3,5%). Le MPF de Philippe de Villiers est crédité de 1,5% et le CPNT 1%.
Globalement, l'UMP et les partis alliés décrocheraient 365 à 415 des sièges à l'Assemblée, le PS et ses alliés 137 à 153 sièges et le Mouvement démocrate deux à dix sièges. Le PC aurait entre deux et neuf sièges.
Derrière l'UMP arrivent le PS à 28% et le Mouvement démocrate de François Bayrou avec 15%. Les Verts recueilleraient 4% des voix, devant le FN (3,5%), le PC (3,5%), la LCR/Lutte Ouvrière (3,5%). Le MPF de Philippe de Villiers est crédité de 1,5% et le CPNT 1%.
Globalement, l'UMP et les partis alliés décrocheraient 365 à 415 des sièges à l'Assemblée, le PS et ses alliés 137 à 153 sièges et le Mouvement démocrate deux à dix sièges. Le PC aurait entre deux et neuf sièges.