Le grand pèlerinage (Hajj) en Arabie Saoudite, prévu pour la fin du mois d’octobre, approche à grand pas et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est sur le qui-vive. Elle a annoncé, dimanche 23 septembre, l’apparition d’un nouveau virus proche du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Et si les autorités sanitaires sont aussi alertées, c’est qu’elles ont toutes en mémoire l’épidémie de 2003, qui avait provoqué plus de 800 morts à travers le monde sur les quelque 8 000 cas alors recensés, principalement en Asie.
Deux cas – sans doute trois – ont été infectés par un virus parmi la famille des coronavirus, lui-même proche du SRAS. Il a déjà tué un Saoudien de 60 ans, hospitalisé en juin 2012 pour pneumonie et insuffisance rénale aigue. Le second cas est un Qatari de 49 ans, symptomatique le 3 septembre à son retour d’Arabie Saoudite. Hospitalisé à Doha puis à Londres le 11 septembre après aggravation de son état, il est dans un état critique sous assistance respiratoire.
Selon les scientifiques, les coronavirus sont habituellement assez fragiles et à l'extérieur du corps, leur temps de survie n'est que d'un jour. Ils sont facilement détruits par les détergents et produits classiques de désinfection mais, dans leur forme sévère, elles peuvent être la cause d’une sévère pneumonie et d’une insuffisance rénale. Le nombre de cas de ce type reste insignifiant, mais une inquiétude est bien née.
Deux cas – sans doute trois – ont été infectés par un virus parmi la famille des coronavirus, lui-même proche du SRAS. Il a déjà tué un Saoudien de 60 ans, hospitalisé en juin 2012 pour pneumonie et insuffisance rénale aigue. Le second cas est un Qatari de 49 ans, symptomatique le 3 septembre à son retour d’Arabie Saoudite. Hospitalisé à Doha puis à Londres le 11 septembre après aggravation de son état, il est dans un état critique sous assistance respiratoire.
Selon les scientifiques, les coronavirus sont habituellement assez fragiles et à l'extérieur du corps, leur temps de survie n'est que d'un jour. Ils sont facilement détruits par les détergents et produits classiques de désinfection mais, dans leur forme sévère, elles peuvent être la cause d’une sévère pneumonie et d’une insuffisance rénale. Le nombre de cas de ce type reste insignifiant, mais une inquiétude est bien née.
Un virus facilement transmissible entre humains ?
L’OMS mène actuellement son enquête et collabore étroitement avec l’Arabie Saoudite, qui se prépare à accueillir près de 3 millions de visiteurs dans les Lieux saints de La Mecque et de Médine. Pour ces derniers, une grande question commence à agiter leurs esprits, à savoir quel est le degré de transmission du virus entre les humains.
Dans un dernier communiqué de l’institution paru vendredi 28 septembre, « il semble que ce virus ne peut pas être facilement transmis de personne à personne ». Cette information, de la plus haute importance, est de nature à rassurer les pèlerins musulmans, qui vont vivre plusieurs jours et semaines dans la plus grande promiscuité pour accomplir les rites du cinquième pilier de l’islam.
Toutefois, « compte tenu de la gravité des deux cas confirmés en laboratoire, l'OMS continue de surveiller la situation afin de fournir des réponses appropriées, l'expertise et le soutien à ses Etats membres », précise l’OMS, qui dit « collaborer avec des laboratoires partenaires afin de les rendre disponibles le plus vite possible ».
Dans un dernier communiqué de l’institution paru vendredi 28 septembre, « il semble que ce virus ne peut pas être facilement transmis de personne à personne ». Cette information, de la plus haute importance, est de nature à rassurer les pèlerins musulmans, qui vont vivre plusieurs jours et semaines dans la plus grande promiscuité pour accomplir les rites du cinquième pilier de l’islam.
Toutefois, « compte tenu de la gravité des deux cas confirmés en laboratoire, l'OMS continue de surveiller la situation afin de fournir des réponses appropriées, l'expertise et le soutien à ses Etats membres », précise l’OMS, qui dit « collaborer avec des laboratoires partenaires afin de les rendre disponibles le plus vite possible ».
Les pèlerins toujours autorisés à se rendre en Arabie
Les autorités sanitaires, en premier lieu l’OMS, surveillent l’évolution de la situation de très près mais aucune n’a émis de recommandations particulières pour le moment. Aucun Etat n’a conseillé à ses ressortissants de ne pas se rendre dans la Péninsule arabique dans les prochaines semaines.
« Les autorités saoudiennes ne recommandent pas de précautions particulières pour les voyageurs qui se rendraient en Arabie Saoudite. Néanmoins la similitude des séquences ARN (séquences spécifiques de l'ADN, ndlr) des deux cas confirmés, l’origine géographique commune et la période de survenue proche, nécessite de suivre avec la plus grande attention les évolutions de la situation », indique l’Institut français de veille sanitaire (INVS) dans son dernier bulletin d’information.
Du côté du ministère saoudien de la Santé, « il n’y a rien à craindre ». Il a tenu, le 22 septembre, à « rassurer les citoyens et les résidents, car les cas sont très rares et la situation sanitaire est très rassurant. Il a été précisé qu'il n'y a rien à craindre ». Il a profité de cette occasion pour inviter tous ceux qui vont effectuer le Hajj ou la Omra, y compris les Saoudiens, « à prendre les vaccins nécessaires et à se conformer aux instructions du ministère de la santé, de même qu’à prêter une attention particulière à l'hygiène, se laver les mains et enfiler des masques dans les lieux très fréquentés. »
Pour les musulmans de France, il s'agira donc d'être vacciné de la méningite à méningocoques. Pour ceux de Guyane, il faudra en plus être immunisé contre la fièvre jaune.
Sans céder à un quelconque vent de panique, les pèlerins vont tout de même devoir faire preuve de prudence.
« Les autorités saoudiennes ne recommandent pas de précautions particulières pour les voyageurs qui se rendraient en Arabie Saoudite. Néanmoins la similitude des séquences ARN (séquences spécifiques de l'ADN, ndlr) des deux cas confirmés, l’origine géographique commune et la période de survenue proche, nécessite de suivre avec la plus grande attention les évolutions de la situation », indique l’Institut français de veille sanitaire (INVS) dans son dernier bulletin d’information.
Du côté du ministère saoudien de la Santé, « il n’y a rien à craindre ». Il a tenu, le 22 septembre, à « rassurer les citoyens et les résidents, car les cas sont très rares et la situation sanitaire est très rassurant. Il a été précisé qu'il n'y a rien à craindre ». Il a profité de cette occasion pour inviter tous ceux qui vont effectuer le Hajj ou la Omra, y compris les Saoudiens, « à prendre les vaccins nécessaires et à se conformer aux instructions du ministère de la santé, de même qu’à prêter une attention particulière à l'hygiène, se laver les mains et enfiler des masques dans les lieux très fréquentés. »
Pour les musulmans de France, il s'agira donc d'être vacciné de la méningite à méningocoques. Pour ceux de Guyane, il faudra en plus être immunisé contre la fièvre jaune.
Sans céder à un quelconque vent de panique, les pèlerins vont tout de même devoir faire preuve de prudence.