« Nous avons reçu une invitation de l'Arabie Saoudite pour des négociations à propos du Hajj 2017 », a déclaré, lundi 9 janvier, Ali Ghazi-Asghar, le représentant du guide suprême iranien pour le Hajj. « Le ton de cette invitation n'est pas très différent des précédentes », a-t-il tenu à préciser, rapporte l’agence de la télévision nationale iranienne Irib.
« Nous allons répondre dans les prochains jours », a-t-il ajouté, précisant qu’« il faut trouver une solution pour le logement des pèlerins, la nourriture, les questions médicales, le transport, les questions bancaires et consulaires ».
Les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran sont exécrables depuis la terrible bousculade qui a coûté la vie à près d'un millier de personnes - 2 300 fidèles selon des sources - dont 464 Iraniens lors du grand pèlerinage en 2015.
Depuis, plusieurs incidents ont poussé les deux pays à rompre leurs relations diplomatiques. L’Iran a décidé d’annuler l’acheminement de ses ressortissants pour le pèlerinage de 2016 alors que 60 000 d’entre eux avaient participé en 2015. L’Arabie Saoudite a elle suspendu tous les vols entre les deux pays.
En septembre 2016, des injures ont été proférées dans les deux sens par des dignitaires religieux. L’ayatollah Ali Khamenei a qualifié les autorités saoudiennes de « médiocres petits diables » tandis que le grand mufti d’Arabie Saoudite a jugé que ses homologues iraniens « ne sont pas des musulmans ». Le retour des pèlerins iraniens au Hajj pourrait être une première étape au renouement des relations hautement conflictuelles qu'entretiennent les deux pays de longue date.
« Nous allons répondre dans les prochains jours », a-t-il ajouté, précisant qu’« il faut trouver une solution pour le logement des pèlerins, la nourriture, les questions médicales, le transport, les questions bancaires et consulaires ».
Les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran sont exécrables depuis la terrible bousculade qui a coûté la vie à près d'un millier de personnes - 2 300 fidèles selon des sources - dont 464 Iraniens lors du grand pèlerinage en 2015.
Depuis, plusieurs incidents ont poussé les deux pays à rompre leurs relations diplomatiques. L’Iran a décidé d’annuler l’acheminement de ses ressortissants pour le pèlerinage de 2016 alors que 60 000 d’entre eux avaient participé en 2015. L’Arabie Saoudite a elle suspendu tous les vols entre les deux pays.
En septembre 2016, des injures ont été proférées dans les deux sens par des dignitaires religieux. L’ayatollah Ali Khamenei a qualifié les autorités saoudiennes de « médiocres petits diables » tandis que le grand mufti d’Arabie Saoudite a jugé que ses homologues iraniens « ne sont pas des musulmans ». Le retour des pèlerins iraniens au Hajj pourrait être une première étape au renouement des relations hautement conflictuelles qu'entretiennent les deux pays de longue date.