Alors que l’Arabie Saoudite a récemment annoncé un retour à la normale pour la prochaine édition du hajj en juin 2023, des agences spécialisées dans l’organisation du grand pèlerinage veulent croire à leur retour sur le marché après avoir été brutalement écartées du circuit en 2022, ceci en mettant en avant les nombreuses défaillances signalées autour de la plateforme Motawif.
« Parmi le petit nombre de candidats qui ont pu accomplir le pèlerinage en 2022, un grand nombre d’entre eux se sont plaints, à travers notamment les réseaux sociaux, des déconvenues rencontrées à tous les niveaux », rappelle la Coordination des organisateurs agréés Hajj de France (CHF) dans une déclaration adressée mardi 31 janvier à la rédaction.
L’association avait appelé, dès juin 2022, l'Arabie Saoudite à réviser leur position sur l'exclusion des agences de l'organisation du grand pèlerinage. A ce jour néanmoins, rien ne présage d’un changement de cap des autorités sur l’organisation – sans les structures agréées – du hajj pour les pèlerins en provenance d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie.
« Parmi le petit nombre de candidats qui ont pu accomplir le pèlerinage en 2022, un grand nombre d’entre eux se sont plaints, à travers notamment les réseaux sociaux, des déconvenues rencontrées à tous les niveaux », rappelle la Coordination des organisateurs agréés Hajj de France (CHF) dans une déclaration adressée mardi 31 janvier à la rédaction.
L’association avait appelé, dès juin 2022, l'Arabie Saoudite à réviser leur position sur l'exclusion des agences de l'organisation du grand pèlerinage. A ce jour néanmoins, rien ne présage d’un changement de cap des autorités sur l’organisation – sans les structures agréées – du hajj pour les pèlerins en provenance d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie.
Des espoirs affichés malgré une réalité difficile en vue
La CHF a décidé, à l’issue d’une assemblée générale le 4 octobre 2022, de « donner une priorité absolue à la campagne pèlerinage 2023 afin de garantir aux pèlerins de France un voyage religieux plus sûr et plus serein, avec l’encadrement et l’accompagnement nécessaire attendus », fait-elle part.
« Il est aujourd’hui acquis que la procédure d’inscription au hajj va passer par une plateforme Internet appelée Nusuk » – et non plus Motawif – et que « les autorités saoudiennes ont agréé des opérateurs privés saoudiens pour la commercialisation de packages aux pèlerins comprenant le transport aérien, l’hôtellerie et les services sur place, à l’exclusion de tous les autres opérateurs étrangers », explique à Saphirnews Azzedine Ainouche, secrétaire général de la CHF.
L’association ne baisse pas pour autant les bras ; il en va de l'avenir immédiat du secteur. « Le gros point d’interrogation est de savoir dans quelle mesure nous, les acteurs locaux, pouvons nouer un partenariat avec ces opérateurs économiques saoudiens », poursuit le représentant de la CHF, qui souhaite « une collaboration positive ». « On ne veut pas être de simples rabatteurs, on veut construire un vrai partenariat, un deal gagnant-gagnant », précise-t-il.
Pour cela, « on essaye de négocier collectivement au nom de la CHF et des délégations se sont déplacées sur place », en Arabie Saoudite, dernièrement en janvier à l’occasion du Hajj Expo, pour faire valoir leur point de vue. « On explique aux Saoudiens l’intérêt et l’importance de préserver des relations avec des opérateurs locaux qui sont, pour plusieurs d’entre eux, historiques avec plus de 20 ou 30 ans d’expérience » à leur actif, affirme Azzedine Ainouche. Sans résultats probants pour le moment. « Ce qui nous inquiète, c’est que leur réponse tarde à venir alors que le mois du Ramadan approche, cela craint pour l’organisation. »
Lire aussi : Quelles dates pour le début, la fin du Ramadan 2023 et l'Aïd al-Fitr en France et dans le monde ? Les réponses ici
« Il est aujourd’hui acquis que la procédure d’inscription au hajj va passer par une plateforme Internet appelée Nusuk » – et non plus Motawif – et que « les autorités saoudiennes ont agréé des opérateurs privés saoudiens pour la commercialisation de packages aux pèlerins comprenant le transport aérien, l’hôtellerie et les services sur place, à l’exclusion de tous les autres opérateurs étrangers », explique à Saphirnews Azzedine Ainouche, secrétaire général de la CHF.
L’association ne baisse pas pour autant les bras ; il en va de l'avenir immédiat du secteur. « Le gros point d’interrogation est de savoir dans quelle mesure nous, les acteurs locaux, pouvons nouer un partenariat avec ces opérateurs économiques saoudiens », poursuit le représentant de la CHF, qui souhaite « une collaboration positive ». « On ne veut pas être de simples rabatteurs, on veut construire un vrai partenariat, un deal gagnant-gagnant », précise-t-il.
Pour cela, « on essaye de négocier collectivement au nom de la CHF et des délégations se sont déplacées sur place », en Arabie Saoudite, dernièrement en janvier à l’occasion du Hajj Expo, pour faire valoir leur point de vue. « On explique aux Saoudiens l’intérêt et l’importance de préserver des relations avec des opérateurs locaux qui sont, pour plusieurs d’entre eux, historiques avec plus de 20 ou 30 ans d’expérience » à leur actif, affirme Azzedine Ainouche. Sans résultats probants pour le moment. « Ce qui nous inquiète, c’est que leur réponse tarde à venir alors que le mois du Ramadan approche, cela craint pour l’organisation. »
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Alerte sur des pratiques douteuses
Dans ce flou, il est une certitude. « A ce stade, nous portons à la connaissance de tous les candidats au pèlerinage, que les procédures d’enregistrement n’ont pas encore été définitivement établies et validées par les autorités saoudiennes du Hajj et, qu’en conséquence, les inscriptions n’ont pas encore débuté » en France et en Europe, signale la CHF. Les inscriptions au grand pèlerinage ne sont ouvertes aujourd’hui que pour les pèlerins domestiques. « Nous demandons donc à tous les candidats au pèlerinage de bien vouloir patienter. »
L’association souhaite, par conséquent, attirer l’attention des musulmans « sur certaines pratiques douteuses, proposées par des agences ou des individus peu scrupuleux, invitant les candidats au pèlerinage à une pré-inscription, voire à un paiement anticipé ». Elle appelle les aspirants au pèlerinage à « bien vérifier l'authenticité des informations et publicités diffusées » en se rapprochant de la CHF, qui « ne manquera pas de vous informer de l'ouverture et des procédures d’inscription, sitôt celles-ci officiellement annoncées ».
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Hajj 2023 : l'Arabie Saoudite annonce un retour à la normale d'avant la crise sanitaire
Hajj 2022 : combien de pèlerins français à La Mecque ? Leur nombre révélé
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Les rites et le parcours du Hajj (vidéo)
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