Les pèlerins chinois qui se rendront en Arabie Saoudite pour le Hajj cette année devront porter des cartes à puce autour du cou contenant des données personnelles et un GPS afin qu'ils puissent être géolocalisés.
Selon le quotidien chinois Global Time, près d’un tiers des 11 500 musulmans de Chine qui effectueront le grand pèlerinage porteront le dénommé dispositif de suivi pour La Mecque (« Mecca Tracking Devices »).
Des photos de pèlerins portant cette carte à puce ont été publiées par l’Association islamique de Chine, placée sous le contrôle du gouvernement. Celle-ci soutient, sans surprise, la position des autorités selon laquelle cette carte vise uniquement à assurer « la sécurité du porteur ».
Pour justifier l’usage de ce dispositif, le gouvernement chinois a d'ailleurs évoqué le cas d’un pèlerin qui s’était égaré au cours du voyage et que les organisateurs ont pu retrouver grâce à la carte à puce, qui a « identifié avec précision son emplacement spécifique parmi la foule » présente autour de la Mosquée sacrée.
Sécurité ou pas, l’usage de ce dispositif qui collecte des données personnelles et intègre un tracker GPS sonne comme un renforcement du contrôle du gouvernement chinois sur la minorité musulmane qui compose sa population. Selon le WSJ qui cite des activistes des droits de l'homme, il ne s'agit rien de plus que d'un dispositif qui témoigne de la surveillance de plus en plus accrue des autorités sur les musulmans.
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Chine : les mosquées sommées de hisser le drapeau national
Selon le quotidien chinois Global Time, près d’un tiers des 11 500 musulmans de Chine qui effectueront le grand pèlerinage porteront le dénommé dispositif de suivi pour La Mecque (« Mecca Tracking Devices »).
Des photos de pèlerins portant cette carte à puce ont été publiées par l’Association islamique de Chine, placée sous le contrôle du gouvernement. Celle-ci soutient, sans surprise, la position des autorités selon laquelle cette carte vise uniquement à assurer « la sécurité du porteur ».
Pour justifier l’usage de ce dispositif, le gouvernement chinois a d'ailleurs évoqué le cas d’un pèlerin qui s’était égaré au cours du voyage et que les organisateurs ont pu retrouver grâce à la carte à puce, qui a « identifié avec précision son emplacement spécifique parmi la foule » présente autour de la Mosquée sacrée.
Sécurité ou pas, l’usage de ce dispositif qui collecte des données personnelles et intègre un tracker GPS sonne comme un renforcement du contrôle du gouvernement chinois sur la minorité musulmane qui compose sa population. Selon le WSJ qui cite des activistes des droits de l'homme, il ne s'agit rien de plus que d'un dispositif qui témoigne de la surveillance de plus en plus accrue des autorités sur les musulmans.
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