Quelques jours après que l’arrêté d’expulsion a été émis à l’encontre de Hassan Iquioussen, Gérald Darmanin a annoncé, mardi 2 août, que le Maroc avait délivré la veille un « laisser-passer consulaire » ouvrant la voie à une expulsion « manu militari » du prédicateur musulman de France.
Interpellé sur le sujet par le député Sébastien Chenu (RN), le ministre de l’Intérieur a affirmé dans l'hémicycle que le conférencier, accusé de tenir des discours haineux, est aujourd'hui inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR). « Nous l’avons convoqué au commissariat de police et dès que les policiers ou les gendarmes auront interpellé M. Iquioussen, il sera expulsé du territoire national sans possibilité de retour », a-t-il fait savoir.
De son côté, son avocate, Me Lucie Simon, a annoncé ce même jour avoir saisi en référé le tribunal administratif de Paris afin de contester l’expulsion. « Le droit au recours effectif est garanti par la Constitution, l'expulsion de M. Iquioussen ne saurait avoir lieu avant qu'un juge impartial ne se prononce sur sa légalité », a-t-elle fait valoir. Sa famille assure avoir reçu jusqu'à présent plus de 2 000 témoignages de soutien en faveur du prédicateur.
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Le prédicateur musulman Hassan Iquioussen sous la menace d’une expulsion
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De son côté, son avocate, Me Lucie Simon, a annoncé ce même jour avoir saisi en référé le tribunal administratif de Paris afin de contester l’expulsion. « Le droit au recours effectif est garanti par la Constitution, l'expulsion de M. Iquioussen ne saurait avoir lieu avant qu'un juge impartial ne se prononce sur sa légalité », a-t-elle fait valoir. Sa famille assure avoir reçu jusqu'à présent plus de 2 000 témoignages de soutien en faveur du prédicateur.
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