Dans un rapport publié lundi 14 juillet, Amnesty International alerte sur l’augmentation des crimes de guerre en Irak depuis la prise de contrôle d’une partie du territoire par l’Etat islamique (EI). Enlèvements et homicides « motivés par l’intolérance religieuse » se sont multipliés, alors même que l’Irak faisait déjà l’objet de « tensions et violences de longue date » pour ces mêmes raisons entre Irakiens sunnites et chiites.
Ce sont les communautés non sunnites – chiites et kurdes – qui sont visées, dans des attaques particulièrement violentes. « Des attaques d'une telle atrocité contre des civils disent clairement aux communautés non sunnites qu'elles ne sont pas en sécurité dans les zones contrôlées par l'EIIL », précise Donatella Rovera, conseillère principale sur la réaction aux crises d’Amnesty International, qui s’est rendue dans les zones concernées. Ces exactions « semblent faire partie des principaux outils utilisés par ce groupe pour écraser les opposants et intimider les civils », explique-t-elle encore.
Tous les villages et les villes passés sous contrôle de l’EI ont été le théâtre d’enlèvements. « Des centaines de milliers de personnes ont fui leur domicile, terrorisées par la possibilité d'être enlevées et tuées » par l’EI. Leur situation est d’autant plus problématique que le gouvernement régional du Kurdistan a limité l’accès aux zones qu’il administre pour les Irakiens non kurdes.
L’ONG souligne cependant que les membres de l’EI ne sont pas les seuls à se rendre coupables de crimes de guerre. Les forces gouvernementales et les milices chiites ont notamment « tué de sang-froid plus de 100 détenus sunnites lors d'attaques vengeresses avant leur retrait » de villes prises par l’EI.
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Ce sont les communautés non sunnites – chiites et kurdes – qui sont visées, dans des attaques particulièrement violentes. « Des attaques d'une telle atrocité contre des civils disent clairement aux communautés non sunnites qu'elles ne sont pas en sécurité dans les zones contrôlées par l'EIIL », précise Donatella Rovera, conseillère principale sur la réaction aux crises d’Amnesty International, qui s’est rendue dans les zones concernées. Ces exactions « semblent faire partie des principaux outils utilisés par ce groupe pour écraser les opposants et intimider les civils », explique-t-elle encore.
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L’ONG souligne cependant que les membres de l’EI ne sont pas les seuls à se rendre coupables de crimes de guerre. Les forces gouvernementales et les milices chiites ont notamment « tué de sang-froid plus de 100 détenus sunnites lors d'attaques vengeresses avant leur retrait » de villes prises par l’EI.
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