« Hong Kong libre », « La démocratie maintenant »... Ces pancartes ont été brandies à Hong Kong par quelque 1,7 million de manifestants qui ont répondu à l’appel du Front civil des droits de l’homme (FCDH) dimanche 18 août.
Ce rassemblement non violent, la plus importante des dernières semaines sur ce territoire du sud-est de la Chine, avait pour but, entre autres, de mesurer la notoriété du mouvement pro-democratie qui dure maintenant depuis 10 semaines.
« Si la tactique de Pékin à Hong Kong est de laisser notre mouvement mourir à petit feu, ils ont tort, nous ne lâcherons rien », a déclaré Bonnie Leung, porte-parole du FCDH.
Ce rassemblement non violent, la plus importante des dernières semaines sur ce territoire du sud-est de la Chine, avait pour but, entre autres, de mesurer la notoriété du mouvement pro-democratie qui dure maintenant depuis 10 semaines.
« Si la tactique de Pékin à Hong Kong est de laisser notre mouvement mourir à petit feu, ils ont tort, nous ne lâcherons rien », a déclaré Bonnie Leung, porte-parole du FCDH.
Un bras de fer qui dure avec la Chine
La pluie n’a pas eu raison de la détermination des participants à cette manifestation. À l’origine, le mouvement avait pour but de contester une loi sur l’extradition de suspects vers la Chine, qui a depuis été suspendue. Les revendications se sont élargies vers la défense des libertés individuelles et des valeurs démocratiques, les manifestants craignant les conséquences de la fin du principe « un pays, deux systèmes » qui a été à l’origine de la rétrocession de Hong Kong en 1997, après 156 années de souveraineté britannique.
À l’aube de la célébration du 70e anniversaire de la création de la République populaire de Chine, le mouvement constitue la plus grave crise que les autorités pékinoises doivent affronter depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2012.
Depuis que cette manifestation a pris de l’ampleur, le gouvernement de Xi Jinping est en alerte et va jusqu’à accuser les manifestants de « terrorisme ». Une réponse musclée a accompagné le discours virulent de Pékin qui a déployé massivement les agents paramilitaires de la Police armée du peuple à la frontière de la région administrative spéciale de Hong Kong.
I[« Le rassemblement de la Police armée du peuple à Shenzhen a adressé une mise en garde très claire aux émeutiers de Hong Kong »]I, a indiqué vendredi Global Times, un quotidien pro-Pékin.
Depuis le début de ce mouvement, les autorités ont arrêté plus de 700 personnes, mais cela n’a pas fait plier les manifestants, plus déterminés que jamais. Au contraire, ils exigent aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour violences policières et demandent la démission de Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif à Hong Kong.
À l’aube de la célébration du 70e anniversaire de la création de la République populaire de Chine, le mouvement constitue la plus grave crise que les autorités pékinoises doivent affronter depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2012.
Depuis que cette manifestation a pris de l’ampleur, le gouvernement de Xi Jinping est en alerte et va jusqu’à accuser les manifestants de « terrorisme ». Une réponse musclée a accompagné le discours virulent de Pékin qui a déployé massivement les agents paramilitaires de la Police armée du peuple à la frontière de la région administrative spéciale de Hong Kong.
I[« Le rassemblement de la Police armée du peuple à Shenzhen a adressé une mise en garde très claire aux émeutiers de Hong Kong »]I, a indiqué vendredi Global Times, un quotidien pro-Pékin.
Depuis le début de ce mouvement, les autorités ont arrêté plus de 700 personnes, mais cela n’a pas fait plier les manifestants, plus déterminés que jamais. Au contraire, ils exigent aujourd'hui l'ouverture d'une enquête pour violences policières et demandent la démission de Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif à Hong Kong.