Le Premier ministre hongrois Viktor Orban compte sur ses diatribes anti-immigration et anti-islam pour se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat consécutif.
A l'occasion du lancement, par son parti le Fidesz, de la campagne pour les élections législatives d’avril, Il a appelé, dimanche 18 février à Budapest, à une grande alliance de pays européens contre l'immigration.
« Nous ne pensons pas que la lutte est désespérée. Au contraire, nous allons gagner. Les pays du V4 (le groupe de Visegrad réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, ndlr) sont fermes, la Croatie arrive, l'Autriche part dans une direction patriotique, et en Bavière la CSU a créé une résistance intellectuelle et politique. Ce n'est donc pas trop tard », a-t-il affirmé face à ses partisans.
« Le danger auquel nous devons faire face vient de l'Ouest, des politiques de Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions leurs politiques qui ont fait de leurs pays des pays d'immigration, et qui ont amené par là le déclin de la chrétienté et la diffusion de l'islam », a-t-il déclaré, estimant que « la chrétienté est le dernier espoir de l'Europe ».
Viktor Orban s’en est également pris au milliardaire George Soros, lui-même d’origine hongroise, dont les prises de position en faveur des réfugiés irritent. « Nous combattrons et nous utiliserons tous les recours juridiques possibles. Le premier est notre loi anti-Soros », une loi prévoyant que les ONG qui aident les réfugiés et les demandeurs d'asile reversent 25 % de leurs fonds venus de l'étranger sous forme de taxe à l’Etat et qu’elles soient soumises à des contrôles drastiques de la part des autorités.
« Partout, (George Soros) veut qu'on accepte l'immigration. Ça ne marchera pas. Nous ne sommes pas seuls, nous combattrons ensemble (...) et nous vaincrons », a affirmé le Premier ministre, qui ne cesse de lier immigration et islam dans ses discours. Des positions xénophobes qui devraient toutefois mener son parti à une nouvelle victoire.
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« Le danger auquel nous devons faire face vient de l'Ouest, des politiques de Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions leurs politiques qui ont fait de leurs pays des pays d'immigration, et qui ont amené par là le déclin de la chrétienté et la diffusion de l'islam », a-t-il déclaré, estimant que « la chrétienté est le dernier espoir de l'Europe ».
Viktor Orban s’en est également pris au milliardaire George Soros, lui-même d’origine hongroise, dont les prises de position en faveur des réfugiés irritent. « Nous combattrons et nous utiliserons tous les recours juridiques possibles. Le premier est notre loi anti-Soros », une loi prévoyant que les ONG qui aident les réfugiés et les demandeurs d'asile reversent 25 % de leurs fonds venus de l'étranger sous forme de taxe à l’Etat et qu’elles soient soumises à des contrôles drastiques de la part des autorités.
« Partout, (George Soros) veut qu'on accepte l'immigration. Ça ne marchera pas. Nous ne sommes pas seuls, nous combattrons ensemble (...) et nous vaincrons », a affirmé le Premier ministre, qui ne cesse de lier immigration et islam dans ses discours. Des positions xénophobes qui devraient toutefois mener son parti à une nouvelle victoire.
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