Qualifié de héros par la presse, Lassana Bathily mérite son appellation. Quand la prise d’otage a débuté vendredi 9 janvier, Porte de Vincennes, l'employé a aidé plusieurs clients du magasin à se cacher du terroriste, Amedy Coulibaly, au sous-sol de l’Hyper Casher.
« Quand Coulibaly est arrivé, il ne m’a pas trouvé car j’étais dans la réserve, où j’installais des produits destinés au rayon frais », a expliqué Lassana Bathily sur BFM TV. Il a compris que quelque chose se passait quand il a entendu des coups de feu. Des clients, paniqués, descendent se réfugier.
« Quand ils sont descendus en courant, j'ai ouvert la porte du congélateur. Il y a plusieurs personnes qui sont rentrées avec moi. J'ai éteint la lumière, j'ai éteint le congélateur. Quand j'ai éteint la chambre froide, je les ai mis dedans, j'ai fermé la porte, j'ai dit : "vous restez calmes là, moi je vais sortir" », a raconté Lassana à RTL.
« Quand Coulibaly est arrivé, il ne m’a pas trouvé car j’étais dans la réserve, où j’installais des produits destinés au rayon frais », a expliqué Lassana Bathily sur BFM TV. Il a compris que quelque chose se passait quand il a entendu des coups de feu. Des clients, paniqués, descendent se réfugier.
« Quand ils sont descendus en courant, j'ai ouvert la porte du congélateur. Il y a plusieurs personnes qui sont rentrées avec moi. J'ai éteint la lumière, j'ai éteint le congélateur. Quand j'ai éteint la chambre froide, je les ai mis dedans, j'ai fermé la porte, j'ai dit : "vous restez calmes là, moi je vais sortir" », a raconté Lassana à RTL.
Menotté 1h30 avant d'être innocenté
Amedy Coulibaly avait ordonné à un des otages d'aller chercher ceux qui s’étaient réfugiés au sous-sol. Certains ont décidé de rejoindre le terroriste malgré les risques encourus, d’autres sont malgré tout restés cachés dans la chambre froide. C’est notamment le cas de cette mère, présente avec son enfant de deux ans, persuadée que les pleurs de son enfant auraient insupporté le terroriste. « J’ai proposé à des clients de s’enfuir. Mais ils n’ont pas voulu. Moi, je n’ai voulu les forcer. (…) J’ai donc décidé de partir seul. Il fallait sortir, sinon, les policiers n’auraient pas su qu’il y avait du monde en bas », poursuit le jeune héros, qui a emprunté le monte-charge.
Quand il parvient à s’échapper, les policiers, qui ne savent pas à qui ils ont affaire, menotte le jeune homme : « Je ne savais pas que le preneur d’otages était un Noir. Les policiers ne m’ont pas cru quand je suis sorti. Ils m’ont menotté pendant 1h30. Quand un collègue m’a vu, il leur a dit qui j’étais. Là, ils m’ont cru. » Le jeune homme collabore malgré tout avec la police : « Mon but était d’aider la police. Je connais le magasin, ça fait presque quatre ans que j’y travaille. Ils m’ont demandé de les aider pour dessiner les plans et savoir où se trouvent les rayons, les caisses, les bureaux. ».
Sans son courage, le nombre de victimes aurait pu être plus important. Musulman pratiquant, il a appelé ses concitoyens à ne pas faire d’amalgames. « Je suis musulman pratiquant. Je fais mes prières dans la réserve du magasin. On est des frères. Juifs, chrétiens, musulmans : on est tous dans le même bateau. Il faut qu’on s’aide pour sortir de cette crise », a-t-il plaidé.
Quand il parvient à s’échapper, les policiers, qui ne savent pas à qui ils ont affaire, menotte le jeune homme : « Je ne savais pas que le preneur d’otages était un Noir. Les policiers ne m’ont pas cru quand je suis sorti. Ils m’ont menotté pendant 1h30. Quand un collègue m’a vu, il leur a dit qui j’étais. Là, ils m’ont cru. » Le jeune homme collabore malgré tout avec la police : « Mon but était d’aider la police. Je connais le magasin, ça fait presque quatre ans que j’y travaille. Ils m’ont demandé de les aider pour dessiner les plans et savoir où se trouvent les rayons, les caisses, les bureaux. ».
Sans son courage, le nombre de victimes aurait pu être plus important. Musulman pratiquant, il a appelé ses concitoyens à ne pas faire d’amalgames. « Je suis musulman pratiquant. Je fais mes prières dans la réserve du magasin. On est des frères. Juifs, chrétiens, musulmans : on est tous dans le même bateau. Il faut qu’on s’aide pour sortir de cette crise », a-t-il plaidé.
Lire aussi :
Nous sommes ensemble : pourquoi la « guerre civile » n’aura pas lieu
Charlie Hebdo : face aux récupérations politiques, les limites de l'unité nationale
#Voyageavecmoi, une campagne contre l’islamophobie en France
Valls : la France en guerre contre le terrorisme, pas contre l’islam
Attentat contre Charlie Hebdo : les appels fermes à l’unité nationale
Attaque contre Charlie Hebdo : l’unanimité des musulmans face à l’horreur
Charlie Hebdo : Mourad Hamyd, le faux troisième suspect innocenté
Des mosquées attaquées après l'attentat contre Charlie Hebdo
Nous sommes ensemble : pourquoi la « guerre civile » n’aura pas lieu
Charlie Hebdo : face aux récupérations politiques, les limites de l'unité nationale
#Voyageavecmoi, une campagne contre l’islamophobie en France
Valls : la France en guerre contre le terrorisme, pas contre l’islam
Attentat contre Charlie Hebdo : les appels fermes à l’unité nationale
Attaque contre Charlie Hebdo : l’unanimité des musulmans face à l’horreur
Charlie Hebdo : Mourad Hamyd, le faux troisième suspect innocenté
Des mosquées attaquées après l'attentat contre Charlie Hebdo