La moitié des Français souhaitent l’arrêt du débat sur l’identité nationale, selon un sondage CSA paru dans Le Parisien lundi 21 décembre. 29 % d’entre eux se prononcent pour un arrêt et 21 % pour une « suspension » temporaire. En revanche, 34 % des personnes interrogées veulent continuer à débattre.
Face aux multiples dérapages, dont un la semaine passée avec Nadine Morano, ils sont de plus en plus nombreux à aller dans ce sens, à commercer par l’opposition.
Le débat suscite aussi bien des remous au sein de la majorité présidentielle. « Qu'est-ce qu'être français ? Nous connaissons la réponse », a déclaré Alain Juppé, dimanche 20 décembre, qui se dit également « choqué », au passage, des expulsions vers Kaboul des Afghans en situation irrégulière. À la devise de la République - liberté, égalité, fraternité, s’ajoute selon lui « la laïcité, et on a l'identité française » et estime que la vraie question est « la capacité d'accueil de la société française vis-à-vis de ceux qui la rejoignent, en particulier des musulmans ».
Éric Besson s’est tout de même trouvé un allié en la personne de Jean-Marie Le Pen, le président-fondateur du Front national, qui s'est dit satisfait du débat lundi 21 décembre sur I-télé. « Ce débat a un avantage considérable. C'est qu'il a révélé un phénomène dont on ne parlait plus du tout, qui ne figure pas du tout dans les sondages, c'est l'immigration, qui est à mon avis le phénomène premier de la situation économique et sociale française », a-t-il expliqué.
Lire aussi :
Le débat sur l'identité nationale tourne au vinaigre
L’islam miné par l’identité nationale
S’ils pouvaient se la fermer sur l’islam…
Face aux multiples dérapages, dont un la semaine passée avec Nadine Morano, ils sont de plus en plus nombreux à aller dans ce sens, à commercer par l’opposition.
Le débat suscite aussi bien des remous au sein de la majorité présidentielle. « Qu'est-ce qu'être français ? Nous connaissons la réponse », a déclaré Alain Juppé, dimanche 20 décembre, qui se dit également « choqué », au passage, des expulsions vers Kaboul des Afghans en situation irrégulière. À la devise de la République - liberté, égalité, fraternité, s’ajoute selon lui « la laïcité, et on a l'identité française » et estime que la vraie question est « la capacité d'accueil de la société française vis-à-vis de ceux qui la rejoignent, en particulier des musulmans ».
Éric Besson s’est tout de même trouvé un allié en la personne de Jean-Marie Le Pen, le président-fondateur du Front national, qui s'est dit satisfait du débat lundi 21 décembre sur I-télé. « Ce débat a un avantage considérable. C'est qu'il a révélé un phénomène dont on ne parlait plus du tout, qui ne figure pas du tout dans les sondages, c'est l'immigration, qui est à mon avis le phénomène premier de la situation économique et sociale française », a-t-il expliqué.
Lire aussi :
Le débat sur l'identité nationale tourne au vinaigre
L’islam miné par l’identité nationale
S’ils pouvaient se la fermer sur l’islam…