Recueils et cérémonies
Pentagone, 11 septebembre 2001
Depuis samedi 9 septembre, les cérémonies de recueil sur les lieux de l’attentat ont débutés. Pour la seconde fois de son histoire le Pentagone, à Washington, a ouvert ses portes, samedi, afin de permettre à plus d’un millier de personne de se recueillir dans la salle dédié aux victimes. 184 personnes sont en effet décédées des suites de l’attaque sur le bâtiment militaire américain il y a cinq ans.
Ce lundi 11 septembre, l’Amérique est en deuil national. Les cérémonies en l’honneur des 2 986 victimes du 11 septembre sont minutieusement préparées. Dès 8h46, heures locales, 14h46 heure française, une minute de silence sera observée au pied de l’ancienne tour nord. 17 minutes plus tard, même rituel au pied de l’ancienne tour sud. L’exercice sera réitéré à 9h03 heures locales, 15h03 heure française pour l’ancienne tour nord puis 20 minutes pour la tour sud. Deux trompettistes viendront jouer et un spectacle musical aura lieu afin de clore les cérémonies officielles.
Vers 19H00 heures locales, 01H00 heure française, à « Ground Zero », de nombreuses familles se retrouveront pour une veillée aux chandelles. Le même soir, différents shows se tiendront à Broadway, alors que Le Madison Square Garden accueillera un championnat de lutte et que l'équipe de base-ball des Yankees affrontera les Baltimore Orioles.
Ce lundi 11 septembre, l’Amérique est en deuil national. Les cérémonies en l’honneur des 2 986 victimes du 11 septembre sont minutieusement préparées. Dès 8h46, heures locales, 14h46 heure française, une minute de silence sera observée au pied de l’ancienne tour nord. 17 minutes plus tard, même rituel au pied de l’ancienne tour sud. L’exercice sera réitéré à 9h03 heures locales, 15h03 heure française pour l’ancienne tour nord puis 20 minutes pour la tour sud. Deux trompettistes viendront jouer et un spectacle musical aura lieu afin de clore les cérémonies officielles.
Vers 19H00 heures locales, 01H00 heure française, à « Ground Zero », de nombreuses familles se retrouveront pour une veillée aux chandelles. Le même soir, différents shows se tiendront à Broadway, alors que Le Madison Square Garden accueillera un championnat de lutte et que l'équipe de base-ball des Yankees affrontera les Baltimore Orioles.
Bilan
Le 11 septembre 2001 résonne encore dans tous les esprits. Le bilan officiel de ces attantats se monte à 2 986 décès incluant les 19 pirates de l’air. Depuis ce sombre jour, la « lutte antiterroriste » est devenue cause nationale aux Etats-Unis. Cinq ans après, cette « lutte antiterroriste » instiguer par le gouvernement américain en réponse à ces attaques a fait plus de victimes américaines que les attentats eux-mêmes. Une question se pose alors : la réponse du gouvernement américain était elle adéquat ?
L’attaque de l’Afghanistan en octobre 2001 a causé la mort d’environs 300 soldats américains. Chaque semaine des attentats surviennent, des civils et des soldats meurent. La situation est loin d’être stabilisée. M. Rumsfeld devait initialement retirer ses troupes d’Afghanistan dès l’automne 2003, or aujourd’hui, l’armée américaine est contrainte de maintenir et de renforcer la présence de plusieurs milliers de soldats américains, jusqu’en 2009, si nécessaire.
Depuis 2001, les Etats-Unis ont dépensé 430 milliards de dollars dans sa lutte antiterroriste. Les deux tiers de cet argent ont été utilisés dans l’attaque et le maintient de l’armée américaine en Irak. Or, le bilan de cette guerre en Irak en août 2006 s’élevait à 2 500 morts et 17 469 blessés soldats américains, dont 8 137 affligés de handicaps permanents. Soit, 12 % des effectifs engagés mis hors de combat. Sans compter les plusieurs dizaine de milliers de civils irakiens victimes de bombardements ou d’attentats.
L’attaque de l’Afghanistan en octobre 2001 a causé la mort d’environs 300 soldats américains. Chaque semaine des attentats surviennent, des civils et des soldats meurent. La situation est loin d’être stabilisée. M. Rumsfeld devait initialement retirer ses troupes d’Afghanistan dès l’automne 2003, or aujourd’hui, l’armée américaine est contrainte de maintenir et de renforcer la présence de plusieurs milliers de soldats américains, jusqu’en 2009, si nécessaire.
Depuis 2001, les Etats-Unis ont dépensé 430 milliards de dollars dans sa lutte antiterroriste. Les deux tiers de cet argent ont été utilisés dans l’attaque et le maintient de l’armée américaine en Irak. Or, le bilan de cette guerre en Irak en août 2006 s’élevait à 2 500 morts et 17 469 blessés soldats américains, dont 8 137 affligés de handicaps permanents. Soit, 12 % des effectifs engagés mis hors de combat. Sans compter les plusieurs dizaine de milliers de civils irakiens victimes de bombardements ou d’attentats.
Les américains se questionnent
Le magazine américain Foreign Affairs s’exprime sur la manipulation des attentats du 11 septembre et de la peur engendrée par cet évènement. Durant les années qui ont suivi, les mises en garde de plus de 200 responsables du gouvernement concernant une éventuelle nouvelle attaque sur le sol américain sont restées sans suite. Le magazine s’interroge. « L’explication la plus plausible est qu’il n’y a pas aujourd’hui de terroristes sur le sol américain et que peu d’entre eux ont les moyens de nous frapper de l’étranger. Pourtant les autorités continuent de nous faire croire qu’une nouvelle attaque est imminente […]. La menace terroriste a été largement exagérée.[…] Il semblerait que le gigantesque dispositif de sécurité intérieure mis en place après le 11 septembre ait été érigé pour défendre les Etats-Unis contre un ennemi qui existe à peine. »
D’autre part, un rapport du Sénat américain vient d’être publié vendredi 8 septembre mettant en cause l’administration bush dans les éléments qui l’ont conduite à déclarer la guerre à l’Irak. Ce rapport explique clairement qu’il n’y avait aucun liens entre Al Qaida et Saddam Hussein. John Rockefeller, sénateur démocrate, vice-président de la Commission sénatoriale déclare que : « L’administration a fait preuve de zèle pour convaincre l’opinion publique américaine qu’il fallait renverser Saddam Hussein. Elle a usé d’une stratégie trompeuse pour légitimer la guerre en citant des informations erronées des services secrets, non vérifiées et parfois même fabriquées de toutes pièces. » Il a ajouté que l’administration « a exploité le profond sentiment d'insécurité des Américains » faisant suite aux attentats du 11 septembre 2001, « amenant une grande majorité des Américains à croire, contrairement aux évaluations des services de renseignement à ce moment, que l'Irak avait un rôle dans les attentats. »
D'après une enquête de la chaîne de télévision américaine CNN, 43% des personnes interrogées doutent que le conflit en Irak soit capital dans la lutte contre le terrorisme. Ce sondage a été réalisé du 30 août au 2 septembre 2006 auprès d'un millier d'adultes aux Etats-Unis.
D’autre part, un rapport du Sénat américain vient d’être publié vendredi 8 septembre mettant en cause l’administration bush dans les éléments qui l’ont conduite à déclarer la guerre à l’Irak. Ce rapport explique clairement qu’il n’y avait aucun liens entre Al Qaida et Saddam Hussein. John Rockefeller, sénateur démocrate, vice-président de la Commission sénatoriale déclare que : « L’administration a fait preuve de zèle pour convaincre l’opinion publique américaine qu’il fallait renverser Saddam Hussein. Elle a usé d’une stratégie trompeuse pour légitimer la guerre en citant des informations erronées des services secrets, non vérifiées et parfois même fabriquées de toutes pièces. » Il a ajouté que l’administration « a exploité le profond sentiment d'insécurité des Américains » faisant suite aux attentats du 11 septembre 2001, « amenant une grande majorité des Américains à croire, contrairement aux évaluations des services de renseignement à ce moment, que l'Irak avait un rôle dans les attentats. »
D'après une enquête de la chaîne de télévision américaine CNN, 43% des personnes interrogées doutent que le conflit en Irak soit capital dans la lutte contre le terrorisme. Ce sondage a été réalisé du 30 août au 2 septembre 2006 auprès d'un millier d'adultes aux Etats-Unis.