Imane Boun a été emportée bien malgré elle dans une triste polémique. Cette jeune étudiante de 21 ans, qui donne depuis un an des idées de recettes de cuisine pas chères pour étudiants faisant face à la précarité à travers son compte Intagram Recette.Echelon7 a été la cible, vendredi 11 septembre, d'un tweet haineux associant son voile aux attentats du 11-Septembre et par là, au terrorisme, par une journaliste du Figaro après que sa belle initiative a été présentée dans une capsule vidéo par BFM TV.
Un contenu que Judith Waintraub a retweeté avec la mention « 11 septembre ». Il a indigné bon nombre d’internautes qui n'ont pas manquer de qualifier les propos de la journaliste de « raciste » et « islamophobe ».
Plusieurs personnalités publiques et politiques ont tenu à afficher leur soutien dont la ministre déléguée à la Ville Nadia Hai. « Tout dans cette vidéo n’est que générosité : le sourire de cette étudiante, la cuisine qu’elle partage, l’idée de recettes peu coûteuses...Mais parce qu’elle s’appelle Imane et qu’elle porte un foulard, Judith Waintraub fait une allusion triste et indigne », a-t-elle déclaré sur Twitter.
La députée du Val d’Oise Fiona Lazaar s’est jointe à elle. « Nous connaissons votre aversion pour le voile, c’est votre droit. Mais assimiler une femme portant un foulard à une terroriste, c’est insulter des millions de femmes dans le monde et en France. Si la critique des religions est un droit, épargnez-nous svp vos amalgames racistes », a-t-elle écrit.
Plusieurs personnalités publiques et politiques ont tenu à afficher leur soutien dont la ministre déléguée à la Ville Nadia Hai. « Tout dans cette vidéo n’est que générosité : le sourire de cette étudiante, la cuisine qu’elle partage, l’idée de recettes peu coûteuses...Mais parce qu’elle s’appelle Imane et qu’elle porte un foulard, Judith Waintraub fait une allusion triste et indigne », a-t-elle déclaré sur Twitter.
La députée du Val d’Oise Fiona Lazaar s’est jointe à elle. « Nous connaissons votre aversion pour le voile, c’est votre droit. Mais assimiler une femme portant un foulard à une terroriste, c’est insulter des millions de femmes dans le monde et en France. Si la critique des religions est un droit, épargnez-nous svp vos amalgames racistes », a-t-elle écrit.
Un dernier message positif de l'étudiante
Mais très vite, la journaliste s'est plainte d'avoir reçu des menaces de mort, en partageant sur son compte la capture d’écran d'un tweet. Plusieurs personnalités politiques se sont insurgées, notamment le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
« Quels que soient les désaccords, parfois profonds, que j’ai avec Judith Waintraub, je condamne vivement les menaces de mort qu’elle reçoit. » a-t-il posté sur son compte Twitter. Valérie Pécresse s’est joint au mouvement en qualifiant le tweet reçu par Judith Wainthraub de « menace abjectes ». Néanmoins, aucun mot de soutien n'a été transmis à Imane Boun, qui fut pourtant la cible première de la journaliste du Figaro.
« Je continue de trouver choquant et indigne le tweet de Judith Waintraub. Mais les menaces de mort dont elle est victime n’ont pas leur place dans notre République. Je les condamne. Ensemble, refusons la violence », a signifié, pour sa part, Nadia Hai.
Que dit la principale intéressée de cette polémique ? Imane Boun n’a pas manqué de réagir en postant un message sur son compte Instagram. « Merci pour vos bonnes vibes, vos prières et votre amour. J’ai l’impression d’être dans une bulle de bienveillance qui me protège de tout ça. C’est vraiment la seule chose que je veux retenir de tout ça mais si ce n’est pas facile, que c’est injuste et que ça me semble interminable. Je sais que nous allons nous en sortir. (…). Je suis une étudiante en alternance qui essaie d’aider 100 000 étudiants en construisant son propre avenir. Je n’ai pas de temps et d’énergie à accorder à ces gens cruels. Je suis trop occupée à réussir ma vie et à aimer mes proches et mes échelons 7 », a-elle rédigé, en précisant qu’elle ne porterait pas plainte.
« Svp, ne remettez jamais en question vos rêves ou vos ambitions à cause de ce genre de discours haineux, rétrogrades et racistes », écrit-elle également, en remerciant ses soutiens avant de quitter ses réseaux sociaux dont Twitter.
Lire aussi :
Belgique : l'opposition à l'interdiction du voile dans les universités se manifeste pour l'inclusion
Face à des réseaux d'oppressions multiples, les femmes musulmanes sous les tirs croisés
« Quels que soient les désaccords, parfois profonds, que j’ai avec Judith Waintraub, je condamne vivement les menaces de mort qu’elle reçoit. » a-t-il posté sur son compte Twitter. Valérie Pécresse s’est joint au mouvement en qualifiant le tweet reçu par Judith Wainthraub de « menace abjectes ». Néanmoins, aucun mot de soutien n'a été transmis à Imane Boun, qui fut pourtant la cible première de la journaliste du Figaro.
« Je continue de trouver choquant et indigne le tweet de Judith Waintraub. Mais les menaces de mort dont elle est victime n’ont pas leur place dans notre République. Je les condamne. Ensemble, refusons la violence », a signifié, pour sa part, Nadia Hai.
Que dit la principale intéressée de cette polémique ? Imane Boun n’a pas manqué de réagir en postant un message sur son compte Instagram. « Merci pour vos bonnes vibes, vos prières et votre amour. J’ai l’impression d’être dans une bulle de bienveillance qui me protège de tout ça. C’est vraiment la seule chose que je veux retenir de tout ça mais si ce n’est pas facile, que c’est injuste et que ça me semble interminable. Je sais que nous allons nous en sortir. (…). Je suis une étudiante en alternance qui essaie d’aider 100 000 étudiants en construisant son propre avenir. Je n’ai pas de temps et d’énergie à accorder à ces gens cruels. Je suis trop occupée à réussir ma vie et à aimer mes proches et mes échelons 7 », a-elle rédigé, en précisant qu’elle ne porterait pas plainte.
« Svp, ne remettez jamais en question vos rêves ou vos ambitions à cause de ce genre de discours haineux, rétrogrades et racistes », écrit-elle également, en remerciant ses soutiens avant de quitter ses réseaux sociaux dont Twitter.
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