La post-adolescence, l'âge des grands projets, de la recherche de soi, des envies de changer le monde mais aussi des illusions... « Immortels » est la nouvelle pièce de Nasser Djemaï (Photo : © Mario DelCurto)
Après son one-man-show « Une étoile pour Noël » et sa très belle pièce sur les chibanis « Invisibles » – toujours en tournée –, Nasser Djemaï poursuit son travail théâtral reposant sur la collecte de matériaux et les ateliers d’écriture avec et au plus près des protagonistes du sujet qu’il s’est choisi.
Nous proposant un texte toujours extrêmement bien écrit, Nasser Djemaï nous plonge cette fois-ci dans l’univers de la post-adolescence, ces jeunes adultes qui ont fini de grandir physiquement mais sont toujours en train de se construire psychiquement. « Alors qu’“Invisibles” puisait en partie dans ma biographie, “Immortels” est une histoire complètement inventée. L’idée première a été d’opérer un virage de 180° et de travailler avec un chœur de jeunes », explique le metteur en scène. Pour autant, le propos en filigrane de sa nouvelle pièce reste le même : « La quête d’identitaire à travers le regard de l’autre », avoue-t-il.
Moins linéaire qu’« Invisibles », constituée de plusieurs scènes alliant force dramatique et piques d’humour, la pièce « Immortels » prend pour fil d’Ariane la mort de Samuel, le frère aîné de Joachim, lequel va chercher à comprendre pourquoi son frère est mort en tombant du haut d’un immeuble, retrouvé avec un fort taux d’alcoolémie alors qu’il ne boit jamais. La pièce va peu à peu nous faire connaître les raisons de cette mort. Mais surtout elle emmène le spectateur dans le monde des jeunes adultes.
Une jeunesse en quête d’idéal politique… mais sans doute davantage pour cacher sa colère intérieure… Une jeunesse en révolte contre le système économique « broyant les pays en développement, car la terreur est en col blanc », qui pense pouvoir renverser ledit système d’abord par des actions symboliques (les tags) puis des actions de plus en plus violentes, la désobéissance civile et l’appel à la paix n’ayant, pour certains, pas assez d’impact médiatique pour faire bouger le monde…
« Je vous remercie pour toute l’émotion que vous parvenez à transmettre autant dans “Invisibles” qu’“Immortels” », soufflait une jeune spectatrice en guide de remerciement lors du débat organisé à l’issue de la représentation du 20 mars. Il est vrai que les jeunes comédiens ont su admirablement porter le texte et que le public, jeune, s’est facilement identifié.
Une pièce générationnelle, donc : pour notre part, bien moins convaincante qu’« Invisibles » pour laquelle nous avions littéralement fondu, mais que le public vingtenaire et trentenaire appréciera pleinement, du fait, justement, que Nasser Djemaï a su en saisir les codes et les circonvolutions puis les transcrire sur scène.
Nous proposant un texte toujours extrêmement bien écrit, Nasser Djemaï nous plonge cette fois-ci dans l’univers de la post-adolescence, ces jeunes adultes qui ont fini de grandir physiquement mais sont toujours en train de se construire psychiquement. « Alors qu’“Invisibles” puisait en partie dans ma biographie, “Immortels” est une histoire complètement inventée. L’idée première a été d’opérer un virage de 180° et de travailler avec un chœur de jeunes », explique le metteur en scène. Pour autant, le propos en filigrane de sa nouvelle pièce reste le même : « La quête d’identitaire à travers le regard de l’autre », avoue-t-il.
Moins linéaire qu’« Invisibles », constituée de plusieurs scènes alliant force dramatique et piques d’humour, la pièce « Immortels » prend pour fil d’Ariane la mort de Samuel, le frère aîné de Joachim, lequel va chercher à comprendre pourquoi son frère est mort en tombant du haut d’un immeuble, retrouvé avec un fort taux d’alcoolémie alors qu’il ne boit jamais. La pièce va peu à peu nous faire connaître les raisons de cette mort. Mais surtout elle emmène le spectateur dans le monde des jeunes adultes.
Une jeunesse en quête d’idéal politique… mais sans doute davantage pour cacher sa colère intérieure… Une jeunesse en révolte contre le système économique « broyant les pays en développement, car la terreur est en col blanc », qui pense pouvoir renverser ledit système d’abord par des actions symboliques (les tags) puis des actions de plus en plus violentes, la désobéissance civile et l’appel à la paix n’ayant, pour certains, pas assez d’impact médiatique pour faire bouger le monde…
« Je vous remercie pour toute l’émotion que vous parvenez à transmettre autant dans “Invisibles” qu’“Immortels” », soufflait une jeune spectatrice en guide de remerciement lors du débat organisé à l’issue de la représentation du 20 mars. Il est vrai que les jeunes comédiens ont su admirablement porter le texte et que le public, jeune, s’est facilement identifié.
Une pièce générationnelle, donc : pour notre part, bien moins convaincante qu’« Invisibles » pour laquelle nous avions littéralement fondu, mais que le public vingtenaire et trentenaire appréciera pleinement, du fait, justement, que Nasser Djemaï a su en saisir les codes et les circonvolutions puis les transcrire sur scène.
Immortels
Texte et mise en scène : Nasser Djemaï
Dramaturge : Natacha Diet
Assistant à la mise en scène : Manuel Ulloa Colonia
Avec Clémence Azincourt, Brice Carrois, Florent Dorin, Etienne Durot, Jean-Christophe Legendre, Marion Lubat et Julie Roux
Du 18 au 28 mars 2014, au Théâtre 71 – Scène nationale Malakoff
Le 4 avril 2014, au Théâtre Liberté, à Toulon
Les 8, 9 et 11 avril 2014, à L’Apostrophe – Scène nationale Cergy-Pontoise Val-d’Oise
Texte et mise en scène : Nasser Djemaï
Dramaturge : Natacha Diet
Assistant à la mise en scène : Manuel Ulloa Colonia
Avec Clémence Azincourt, Brice Carrois, Florent Dorin, Etienne Durot, Jean-Christophe Legendre, Marion Lubat et Julie Roux
Du 18 au 28 mars 2014, au Théâtre 71 – Scène nationale Malakoff
Le 4 avril 2014, au Théâtre Liberté, à Toulon
Les 8, 9 et 11 avril 2014, à L’Apostrophe – Scène nationale Cergy-Pontoise Val-d’Oise
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