Renaud Camus, l'écrivain d'extrême droite avait déjà été condamné en première instance, en avril 2014, par le Tribunal de grande instance de Paris, pour « incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination » pour des propos tenus le 18 décembre 2010, lors d'un meeting islamophobe organisé par Riposte laïque et Bloc identitaire à Paris. Il avait écopé pour cela de 4 000 € d'amende.
Sa condamnation vient d’être confirmée par la cour d'appel de Paris. L’écrivain n’y était pas allé de main morte en ce qui concerne les musulmans.
Au cours des « Assises internationales sur l’islamisation de nos pays », il a proféré une « très violente stigmatisation des musulmans », rappelle le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP), à l’origine de la plainte. Pour Renaud Camus, les musulmans seraient des « voyous », des « soldats », « le bras armé de la conquête », et même des auteurs de « vols », d’« arrachements de sacs de vieille dame ».
Celui qui est considéré comme le théoricien du « grand remplacement » est également condamné à verser 500 € au MRAP. Le mouvement a salué cette décision de Justice.
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Les « Asisses de la haine » pour « casser du musulman » maintenues
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