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Incursions sanglantes à Gaza

Rédigé par Dramé Ibrahima | Mercredi 19 Mars 2003 à 00:00

           

Sanglantes incursions israéliennes à Gaza : 27 mois après le début de l’Intifada, c’est presque devenu banal. 20 blessée, neuf tués dont un bébé de 3 ans viennent s’ajouter à la lourde liste des victimes de la politique meurtrière israélienne. Meurtres, arrestations, incursions, humiliations, sont le lot quotidien des palestiniens. La situation reste inquiétante « La crise humanitaire sur la rive occidentale et à Gaza n’est pas provoquée par une catastrophe naturelle, mais par un conflit » rapporte Terje Roed-Larson envoyé spéciale de l’ONU pour la paix au proche Orient.



Sanglantes incursions israéliennes à Gaza : 27 mois après le début de l’Intifada, c’est  presque devenu banal. 20 blessée, neuf tués dont un bébé de 3 ans viennent s’ajouter à la lourde liste des victimes: c'est la politique meurtière israëlienne camouflée sous la lutte contre le térrorisme. Meurtres, arrestations, incursions, humiliations, sont le lot quotidien des palestiniens. La situation reste inquiétante « La crise humanitaire sur la rive occidentale et à Gaza n’est pas provoquée par une catastrophe naturelle, mais par un conflit » rapporte Terje Roed-Larson envoyé spéciale de l’ONU pour la paix au proche Orient.

 

Incursions sanglantes.

Le plus meurtrier des deux raids israéliens a eu lieu dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, où sept Palestiniens, dont une petite fille de trois ans tuée d'une balle dans la tête, ont péri. Ce qui porte les victimes palestiniennes au nombre de  2.322 depuis le début de l’intifada. Hélicoptères d’assauts, bulldozers, une trentaine de blindés  accompagnés par des forces d’infanterie ont pénétré lundi matin le camp. Les résultats de l’opération font douter de la réelle utilité d’un tel déploiement. Six des victimes ont entre 3 ans et 25 ans.

 

Politique meurtrière.

« Le gouvernement israélien, avec son armée et ses instruments de destruction, non seulement fait couler le sang, mais étouffe aussi ses victimes. Comment qualifier autrement le largage d’une bombe de 1 tonne sur une zone urbaine densément peuplée (le 22 juillet dernier, à Gaza), officiellement pour tuer un dangereux terroriste et sa femme ? » Ecrit Shulamit Aloni, ex-ministre de la Culture du gouvernement Rabin et leader de la gauche israélienne, dans un article publié mardi dans Courrier international.« Le génocide dont il s’agit aujourd’hui n’est pas le même que celui dont nous avons été victimes dans le passé. Comme me l’a dit l’un de ces généraux malins, nous n’avons pas de chambres à gaz ni de fours crématoires » rapporte Shulamit Aloni. Plusieurs organisations de retour de Palestine rendent compte de la graviter de désastre humanitaire que vit actuellement le peuple palestinien

 

De retour de palestine.

Le 25 février 2003, l’humanité publiait sur son site Internet le témoignage d’une délégation de juifs français en Palestine. Les témoignages rendent compte de la volonté d’anéantissement des populations arabes. Suzanne de Brunhof raconte : « Le premier type de violence, le plus évident, c'est l'occupation militaire. Le second, c'est le statut de la propriété : en Israël, depuis 1948, c'est l'Etat qui est propriétaire de la terre et qui l'alloue de façon sélective, en priorité aux citoyens juifs. Après 1967, le système a été étendu aux territoires occupés. Cela a donné lieu au développement de la colonisation et à la spoliation des terres des Palestiniens. Et cela s'est aggravé avec le gouvernement Sharon, créant une insécurité permanente pour les Arabes et pour les Palestiniens dont les villages sont désormais encerclés, isolés, par des colonies, des routes de contournement et des bases militaires. Le troisième type de violence que nous avons constatée est politique : c'est la campagne que mènent certaines forces politiques israéliennes pour ce qu'ils appellent le ' transfert ' des Arabes hors d'Israël »

 

L’Organisation des Nations Unies.

Les raids meurtriers ont vivement été déplorés par le secrétaire général des Nations Unies. Kofi hannan a critiqué la politique israélienne qui n’applique pas les principes du droit international. Nous pouvons réellement nous demander et de manière légitime si l'Organisation des Nations Unies sont aujourd'hui en mesure d'assurer la sécurité des peuples comme le prévoit la chartre.

 

L'imminente attaque contre l'Irak sans l’aval de l’ONU, la politiqueIsraëlienne qui commet depuis trop longtemps un génocide sous les yeux de la communauté internationale préocupent : l’ONU garde-t-elle toute sa légitimité? 

 

 

 

 

 

 





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