© ONU/Jean-Marc Ferré
Dans son rapport annuel présenté devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l'ONU, a alerté, mercredi 6 mars, sur les « politiques de division » entretenues par le gouvernement indien dirigé par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi et qui portent atteinte, non seulement aux droits des minorités, tels que les Dalits - la caste des intouchables - et les musulmans, mais risquent également d’affecter l’économie nationale.
« Nous recevons des rapports qui indiquent l’augmentation du harcèlement et du ciblage des minorités, en particulier les musulmans et les personnes historiquement désavantagées et marginalisées, comme les Dalits et les Adivasis (dits les Aborigènes d'Inde) », a indiqué Michelle Bachelet, ancienne président du Chili.
La section indienne d’Amnesty International a récemment publié un rapport montrant un nombre « troublant » de crimes motivés par la haine, notamment des agressions, des viols et des meurtres contre les minorités. Sur les 218 cas recensés au cours de l’année 2018, 142 d’entre eux visaient les Dalits et 50 les musulmans.
Selon Aakar Patel, président d’Amnesty India, cité par Al Jazeera, une « culture de l’impunité pour les crimes de haine » règne en Inde. Il exhorte ainsi les dirigeants et les forces de sécurité à « prendre des mesures pour démasquer tout motif potentiellement discriminatoire dans un crime ». À quelques semaines des élections nationales, Aakar Patel appelle les prochains dirigeants à entreprendre des « réformes juridiques qui permettent d’enregistrer les crimes de haine et de renforcer la responsabilité ».
En réponse aux alertes lancés devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le porte-parole du BJP, le parti au pouvoir, a dénoncé des propos « sans fondement » de Michelle Bachelet et a accusé cette dernière de vouloir ternir « l’image de l’Inde ». « L’Inde est le meilleur pays du monde pour les musulmans, et les hindous sont leurs meilleurs amis », a-t-il affirmé.
Tel n'est pas l'avis des opposants du BJP. Majilis-e-Mashawrat, président d'un collectif d'associations et d'organisations musulmanes de l’Inde, estime, pour sa part, que « les politiques de division de Modi ont détruit l’image du pays au niveau international ».
Lire aussi :
Inde : un projet de loi exclut des réfugiés de la citoyenneté car musulmans
Inde : une vague de suicide parmi les musulmans d’Assam craignant de devenir apatrides
« Nous recevons des rapports qui indiquent l’augmentation du harcèlement et du ciblage des minorités, en particulier les musulmans et les personnes historiquement désavantagées et marginalisées, comme les Dalits et les Adivasis (dits les Aborigènes d'Inde) », a indiqué Michelle Bachelet, ancienne président du Chili.
La section indienne d’Amnesty International a récemment publié un rapport montrant un nombre « troublant » de crimes motivés par la haine, notamment des agressions, des viols et des meurtres contre les minorités. Sur les 218 cas recensés au cours de l’année 2018, 142 d’entre eux visaient les Dalits et 50 les musulmans.
Selon Aakar Patel, président d’Amnesty India, cité par Al Jazeera, une « culture de l’impunité pour les crimes de haine » règne en Inde. Il exhorte ainsi les dirigeants et les forces de sécurité à « prendre des mesures pour démasquer tout motif potentiellement discriminatoire dans un crime ». À quelques semaines des élections nationales, Aakar Patel appelle les prochains dirigeants à entreprendre des « réformes juridiques qui permettent d’enregistrer les crimes de haine et de renforcer la responsabilité ».
En réponse aux alertes lancés devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le porte-parole du BJP, le parti au pouvoir, a dénoncé des propos « sans fondement » de Michelle Bachelet et a accusé cette dernière de vouloir ternir « l’image de l’Inde ». « L’Inde est le meilleur pays du monde pour les musulmans, et les hindous sont leurs meilleurs amis », a-t-il affirmé.
Tel n'est pas l'avis des opposants du BJP. Majilis-e-Mashawrat, président d'un collectif d'associations et d'organisations musulmanes de l’Inde, estime, pour sa part, que « les politiques de division de Modi ont détruit l’image du pays au niveau international ».
Lire aussi :
Inde : un projet de loi exclut des réfugiés de la citoyenneté car musulmans
Inde : une vague de suicide parmi les musulmans d’Assam craignant de devenir apatrides