Susilo Bambang Yudhoyono, alias SBY, aux urnes, mercredi 8 juillet
Près de 176 millions d’Indonésiens ont été appelés à voter, ce mercredi, pour les élections présidentielles.
Les sondages ont (presque) visé juste en créditant le président sortant de 51 % des voix. Grand favori, Susilo Bambang Yudhoyono a finalement été élu avec environ 60 % des voix, ne laissant donc aucune possibilité pour un second tour en septembre comme l’espéraient ses adversaires.
Pourtant, ces derniers sont loin d’être des novices politiques. Ils ne sont autres que l'actuel vice-président Jusuf Kalla, homme d’affaire de 67 ans, et l'ancienne présidente Megawati Sukarnoputri, 62 ans.
Élue en 2001, cette dernière n’est autre que la fille de Sukarno, figure de l’indépendance indonésienne. Pendant longtemps populaire, elle a été battue en 2004 par M. Yudhoyono, année lors de laquelle le suffrage universel direct a été mis en place.
Cette fois, Mme Sukarnoputri n’a remporté l’adhésion que de 26 % de la population et M. Kalla, 12 % des votants. Ce dernier a d’ailleurs félicité, sans attendre, M. Yudhoyono, appelant les habitants au calme.
Les sondages ont (presque) visé juste en créditant le président sortant de 51 % des voix. Grand favori, Susilo Bambang Yudhoyono a finalement été élu avec environ 60 % des voix, ne laissant donc aucune possibilité pour un second tour en septembre comme l’espéraient ses adversaires.
Pourtant, ces derniers sont loin d’être des novices politiques. Ils ne sont autres que l'actuel vice-président Jusuf Kalla, homme d’affaire de 67 ans, et l'ancienne présidente Megawati Sukarnoputri, 62 ans.
Élue en 2001, cette dernière n’est autre que la fille de Sukarno, figure de l’indépendance indonésienne. Pendant longtemps populaire, elle a été battue en 2004 par M. Yudhoyono, année lors de laquelle le suffrage universel direct a été mis en place.
Cette fois, Mme Sukarnoputri n’a remporté l’adhésion que de 26 % de la population et M. Kalla, 12 % des votants. Ce dernier a d’ailleurs félicité, sans attendre, M. Yudhoyono, appelant les habitants au calme.
Un bilan économique positif
Le président sortant a donc su faire de son bilan économique un argument de poids lors de sa campagne.
Alors que ses voisins pâtissent de la crise économique mondiale, l’économie indonésienne a vu son taux de croissance se chiffrer à 4 % au premier trimestre de l’année 2009.
Malgré un taux de chômage élevé et des disparités criantes au sein de la population, le pays a connu, ces dernières années, une stabilité tant politique qu’économique que d’autres présidents de la région envient à l’ex-général de 59 ans.
Ce dernier a ainsi promis de faire de son pays – quatrième le plus peuplé au monde et premier État musulman – une place internationale. Selon plusieurs spécialistes, l’Indonésie serait en passe de rejoindre l’association des principales économies émergentes, le BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Seule ombre au tableau : la corruption, qui gangrène la société indonésienne. M. Yudhoyono devrait désormais s’atteler plus efficacement à la lutte contre celui-ci avec l'aide des autres partis politiques.
Malgré un taux de chômage élevé et des disparités criantes au sein de la population, le pays a connu, ces dernières années, une stabilité tant politique qu’économique que d’autres présidents de la région envient à l’ex-général de 59 ans.
Ce dernier a ainsi promis de faire de son pays – quatrième le plus peuplé au monde et premier État musulman – une place internationale. Selon plusieurs spécialistes, l’Indonésie serait en passe de rejoindre l’association des principales économies émergentes, le BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Seule ombre au tableau : la corruption, qui gangrène la société indonésienne. M. Yudhoyono devrait désormais s’atteler plus efficacement à la lutte contre celui-ci avec l'aide des autres partis politiques.