Le député LFI Manuel Bompard veut attaquer l'interdiction de l'abaya à l'école devant le Conseil d'État. © Genevieve Engel/European Union 2020
La France Insoumise (LFI) est unanime contre l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires annoncée par le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal.
Le coordinateur du parti, Manuel Bompard, entend proposer à son groupe parlementaire d'attaquer la réglementation au Conseil d'État. « À mon avis, elle est dangereuse, cruelle et va se traduire par des discriminations à l’égard des jeunes femmes, en particulier celles de religion musulmane », a affirmé, mardi 29 août sur France 2, le député des Bouches-du-Rhône, présumant que la disposition sera « contraire à la Constitution ».
« Les autorités religieuses du culte musulman disent que les abayas ne sont pas une tenue religieuse et donc moi, je suis attaché à la défense de la laïcité, (...) je ne vois pas pourquoi il faudrait l'interdire », a-t-il plaidé. Une position en phase avec celle du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui martèle que l'abaya n'est pas une tenue religieuse et que les autorités n'ont donc pas à la définir comme telle.
Pour Manuel Bompard, l'interdiction de l'abaya « ouvre une boîte de Pandore de laquelle on ne sortira pas ». Et de rappeler au préalable : « En cette rentrée scolaire, je pense qu’on attend autre chose du ministre de l’Éducation nationale que d’aller agiter les peurs et les fantasmes sur une tenue dont tous les signalements disent que ça concerne à peu près 0,25 % des établissements scolaires. »
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« Les autorités religieuses du culte musulman disent que les abayas ne sont pas une tenue religieuse et donc moi, je suis attaché à la défense de la laïcité, (...) je ne vois pas pourquoi il faudrait l'interdire », a-t-il plaidé. Une position en phase avec celle du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui martèle que l'abaya n'est pas une tenue religieuse et que les autorités n'ont donc pas à la définir comme telle.
Pour Manuel Bompard, l'interdiction de l'abaya « ouvre une boîte de Pandore de laquelle on ne sortira pas ». Et de rappeler au préalable : « En cette rentrée scolaire, je pense qu’on attend autre chose du ministre de l’Éducation nationale que d’aller agiter les peurs et les fantasmes sur une tenue dont tous les signalements disent que ça concerne à peu près 0,25 % des établissements scolaires. »
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