Les nouvelles quotidiennes des affrontements qui font rage au Moyen-Orient semblent s’accompagner d’autant de rencontres qui prétendent résoudre les conflits seulement sur un plan politico-diplomatique. Serait-il hasardeux ou hors de propos, dans un tel contexte, de tirer des enseignements d’un « petit miracle » comme l’est un mariage interreligieux entre un musulman français et une chrétienne d’origine sénégalaise ?
C’est dans la ville d’Embrun, au cœur des Hautes-Alpes, que s’est réalisée, le 16 août dernier, cette « extraordinaire normalité » d’une union qui surmonte les divisions entre cultures et religions. Après le mariage civil et le mariage catholique, la célébration islamique a été officiée par l’imam Yahya Pallavicini, président de l’Institut des hautes études islamiques (IHEI), dans le plein respect des différentes doctrines religieuses et des lois de la République.
Au lendemain de la journée de prière pour la paix promue par le pape François, le 15 août, commémorant l’Assomption de la Vierge Marie, figure de pureté et d’élévation spirituelle commune aux chrétiens et aux musulmans, un tel exemple d’union interreligieuse, sans confusion ni syncrétisme, rappelle la dimension vécue et réelle de la rencontre entre les religions, entre Orient et Occident, entre islam et christianisme, entre Europe et Afrique. Nul besoin de retourner aux temps de « l’heureuse Andalousie » de l’Espagne médiévale, quand on voit, aujourd’hui encore, des pays comme le Sénégal ou le Maroc qui donnent l’exemple d’une coexistence pacifique entre différentes religions.
C’est dans ce même esprit d’ouverture et de dialogue que les membres de l’IHEI seront présents à la Grande Mosquée de Lyon, aux côtés de son recteur Kamel Kabtane, pour accueillir, lors des Journées européennes du patrimoine les 20 et 21 septembre prochain, les milliers de visiteurs curieux d’admirer ce joyau de l’architecture islamique contemporaine en France, et de découvrir les principes et pratiques de l’islam, et surtout les valeurs universelles communes à toutes les traditions religieuses.
Une mosquée où il est possible de promouvoir une « véritable rencontre au sommet » entre juifs, chrétiens et musulmans, croyants dans le Dieu unique.
*****
Abd al-Karim Turnley est secrétaire général de l’Institut des hautes études islamiques (IHEI).
C’est dans la ville d’Embrun, au cœur des Hautes-Alpes, que s’est réalisée, le 16 août dernier, cette « extraordinaire normalité » d’une union qui surmonte les divisions entre cultures et religions. Après le mariage civil et le mariage catholique, la célébration islamique a été officiée par l’imam Yahya Pallavicini, président de l’Institut des hautes études islamiques (IHEI), dans le plein respect des différentes doctrines religieuses et des lois de la République.
Au lendemain de la journée de prière pour la paix promue par le pape François, le 15 août, commémorant l’Assomption de la Vierge Marie, figure de pureté et d’élévation spirituelle commune aux chrétiens et aux musulmans, un tel exemple d’union interreligieuse, sans confusion ni syncrétisme, rappelle la dimension vécue et réelle de la rencontre entre les religions, entre Orient et Occident, entre islam et christianisme, entre Europe et Afrique. Nul besoin de retourner aux temps de « l’heureuse Andalousie » de l’Espagne médiévale, quand on voit, aujourd’hui encore, des pays comme le Sénégal ou le Maroc qui donnent l’exemple d’une coexistence pacifique entre différentes religions.
C’est dans ce même esprit d’ouverture et de dialogue que les membres de l’IHEI seront présents à la Grande Mosquée de Lyon, aux côtés de son recteur Kamel Kabtane, pour accueillir, lors des Journées européennes du patrimoine les 20 et 21 septembre prochain, les milliers de visiteurs curieux d’admirer ce joyau de l’architecture islamique contemporaine en France, et de découvrir les principes et pratiques de l’islam, et surtout les valeurs universelles communes à toutes les traditions religieuses.
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Abd al-Karim Turnley est secrétaire général de l’Institut des hautes études islamiques (IHEI).
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