En ce dernier samedi du mois, on peut se demander où en sont les USA quant à leur projet d’intervention militaire en Irak. Cela fait maintenant près d’un mois que le gouvernement américain parle de renverser Saddam Hussein, toujours en pleine négociation avec l’ONU quant au rétablissement d’inspecteurs en désarmement sur le territoire irakien.
De plus en plus, les personnalités américaines s’interrogent et s’opposent sur les réelles conséquences d’une telle intervention. Certains parlent de conséquences économiques désastreuses dans la zone et en Occident (hausse du prix du pétrole), mais aussi de conséquences diplomatiques quant à leur relation avec le monde musulman.
D’autres, au contraire, appuient sur le fait que l’Irak peut être en possession de l’arme nucléaire, ce qui représente un réel danger. Ces derniers parlent d’une action « préventive ».
Par ailleurs, il faut bien préciser que le nombre de pays dénonçant une action américaine augmente sans cesse. Parmi eux, de fidèles alliés, telle la France. En effet, jeudi dernier, Jacques Chirac expliquait qu’il s’agit du rôle de l’ONU et du conseil de sécurité de décider d’une intervention, et non d’une nation seule que sont les Etats-Unis.