Nadir Dendoune, détenu depuis deux semaines à Bagdad, a comparu pour la première fois, mardi 5 février, devant un juge d'instruction, qui doit statuer prochainement sur son dossier avant de se prononcer sur son éventuelle inculpation ou sa libération, a-t-on appris de son comité de soutien.
« J'essaye de garder le moral, ce n'est pas si simple. Mais je suis mieux traité maintenant », a déclaré, à l'AFP, le journaliste, qui détient les nationalités française, algérienne et australienne. Un garde lui a ensuite retiré les menottes, avant qu'il ne pénètre dans le bureau du juge où la comparution s'est déroulée pendant une trentaine de minutes à huis clos, en présence du consul de France et de son avocat.
Nadir Dendoune est apparu amaigri et menotté. « Nous sommes choqués et dénonçons l'arbitraire de sa détention. Nadir n'est pas un criminel, il se trouve en Irak pour préparer une série de reportages avec un visa presse délivré par l'ambassade d'Irak à Paris. Nadir ne faisait que son métier de journaliste », assure son comité de soutien, qui s’inquiète de son état de santé.
« Plusieurs sources attestent de la cohérence de la version des faits donnée par Nadir, malgré un état de fatigue avancé », précise-t-on.
Un rassemblement de soutien est organisé de nouveau mercredi 6 février à Paris, au Parvis des Droits de l’Homme (Métro Trocadéro) pour exiger la libération immédiate de Nadir Dendoune.
Lire aussi :
Le journaliste Nadir Dendoune au tribunal mardi
Nadir Dendoune, un « tocard » brillant au fond d’une cellule en Irak
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Nadir Dendoune est apparu amaigri et menotté. « Nous sommes choqués et dénonçons l'arbitraire de sa détention. Nadir n'est pas un criminel, il se trouve en Irak pour préparer une série de reportages avec un visa presse délivré par l'ambassade d'Irak à Paris. Nadir ne faisait que son métier de journaliste », assure son comité de soutien, qui s’inquiète de son état de santé.
« Plusieurs sources attestent de la cohérence de la version des faits donnée par Nadir, malgré un état de fatigue avancé », précise-t-on.
Un rassemblement de soutien est organisé de nouveau mercredi 6 février à Paris, au Parvis des Droits de l’Homme (Métro Trocadéro) pour exiger la libération immédiate de Nadir Dendoune.
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