La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et son homologue britannique ont réitéré lundi, au deuxième jour de leur visite surprise à Bagdad, leur appel à la formation rapide d'un gouvernement irakien. "Il est crucial d'avoir des progrès dans la formation d'un gouvernement", a déclaré M. Straw au cours d'une conférence de presse conjointe avec Mme Rice. Cette visite est destinée à faire pression sur les Irakiens pour qu'ils achèvent la formation d'un gouvernement d'unité nationale après les élections du 15 décembre dernier.
Les violences entre chiites et sunnites s'intensifient depuis l'attentat à la bombe contre un sanctuaire chiite perpétré le 22 février, et de nombreux Irakiens, ainsi que des gouvernements étrangers, estiment que le seul moyen d'éviter un bain de sang est de former un gouvernement d'union nationale.
Tout en reconnaissant que les gouvernements étrangers ne devaient pas dire aux Irakiens quel Premier ministre choisir, Rice et Straw ont estimé que les parrains internationaux de Bagdad voulaient voir des progrès accomplis sur ce sujet. Le fait même qu'ils se soient déplacés à Bagdad et leurs déclarations semblent indiquer que le Premier ministre actuel, Ibrahim Djaafari, n'a pas leur faveur. Les détracteurs de Djaafari et certains de ses alliés qui ne le jugent pas assez fédérateur l'appellent à démissionner et à ne pas entamer un deuxième mandat.
Les violences entre chiites et sunnites s'intensifient depuis l'attentat à la bombe contre un sanctuaire chiite perpétré le 22 février, et de nombreux Irakiens, ainsi que des gouvernements étrangers, estiment que le seul moyen d'éviter un bain de sang est de former un gouvernement d'union nationale.
Tout en reconnaissant que les gouvernements étrangers ne devaient pas dire aux Irakiens quel Premier ministre choisir, Rice et Straw ont estimé que les parrains internationaux de Bagdad voulaient voir des progrès accomplis sur ce sujet. Le fait même qu'ils se soient déplacés à Bagdad et leurs déclarations semblent indiquer que le Premier ministre actuel, Ibrahim Djaafari, n'a pas leur faveur. Les détracteurs de Djaafari et certains de ses alliés qui ne le jugent pas assez fédérateur l'appellent à démissionner et à ne pas entamer un deuxième mandat.