La journaliste Roxana Saberi est libre depuis lundi. Elle était emprisonnée en Iran depuis fin janvier. Retour sur son histoire.
Roxana Saberi est une jeune femme de 31 ans, qui est née et a grandi aux États-Unis. Grâce à son père, Reza Saberi, Iranien, elle obtient la double nationalité. Journaliste de métier, elle s’installe à Téhéran, en 2003, et collabore avec plusieurs médias étrangers. Elle se voit retirer sa carte de presse en 2006, par les autorités iraniennes. Alors que son accréditation de journaliste expire en janvier dernier, on la croit espionne, au profit des États-Unis. Hassan Hadad, le vice-procureur de Téhéran, l’accuse de mener « des activités d’espionnage sous le couvert de journalisme ».
Roxana est jugée pour la première fois le 13 avril, à huis clos. Elle risque la peine de mort, si le verdict du procès la reconnaît coupable. La condamnation tombe. Ce sera huit ans de prison. Le monde entier appelle alors à sa libération, Barack Obama le premier. Pour faire entendre son désaccord par rapport au jugement, elle entame une grève de la faim le 21 avril. Son entourage s’inquiète pour sa santé. Elle recommence à s’alimenter deux semaines plus tard, affaiblie.
Elle fait appel et passe devant les tribunaux pour la deuxième fois, le 10 mai. Cette fois-ci, la justice est plus clémente. La peine est réduite à deux ans avec sursis et, en ce qui concerne son métier, la sentence est plus dure : elle ne pourra plus l’exercer en Iran, pendant cinq ans. À cela, son père répond que Roxana a l’intention de retourner aux États-Unis très rapidement, d’où elle a reçu un grand soutien.
Son cas a beaucoup touché, entre autres, Hillary Clinton, qui s’est dit « profondément préoccupée » par ce procès. La secrétaire d’État américaine a aussi demandé aux Suisses, représentants des intérêts des États-Unis en Iran, d’« obtenir les informations les plus exactes et les plus récentes ». Le président des États-Unis, Barack Obama, s’est dit « soulagé » par le geste « humanitaire » de l’Iran, et refuse toujours catégoriquement les accusations d’espionnage.
Roxana Saberi est une jeune femme de 31 ans, qui est née et a grandi aux États-Unis. Grâce à son père, Reza Saberi, Iranien, elle obtient la double nationalité. Journaliste de métier, elle s’installe à Téhéran, en 2003, et collabore avec plusieurs médias étrangers. Elle se voit retirer sa carte de presse en 2006, par les autorités iraniennes. Alors que son accréditation de journaliste expire en janvier dernier, on la croit espionne, au profit des États-Unis. Hassan Hadad, le vice-procureur de Téhéran, l’accuse de mener « des activités d’espionnage sous le couvert de journalisme ».
Roxana est jugée pour la première fois le 13 avril, à huis clos. Elle risque la peine de mort, si le verdict du procès la reconnaît coupable. La condamnation tombe. Ce sera huit ans de prison. Le monde entier appelle alors à sa libération, Barack Obama le premier. Pour faire entendre son désaccord par rapport au jugement, elle entame une grève de la faim le 21 avril. Son entourage s’inquiète pour sa santé. Elle recommence à s’alimenter deux semaines plus tard, affaiblie.
Elle fait appel et passe devant les tribunaux pour la deuxième fois, le 10 mai. Cette fois-ci, la justice est plus clémente. La peine est réduite à deux ans avec sursis et, en ce qui concerne son métier, la sentence est plus dure : elle ne pourra plus l’exercer en Iran, pendant cinq ans. À cela, son père répond que Roxana a l’intention de retourner aux États-Unis très rapidement, d’où elle a reçu un grand soutien.
Son cas a beaucoup touché, entre autres, Hillary Clinton, qui s’est dit « profondément préoccupée » par ce procès. La secrétaire d’État américaine a aussi demandé aux Suisses, représentants des intérêts des États-Unis en Iran, d’« obtenir les informations les plus exactes et les plus récentes ». Le président des États-Unis, Barack Obama, s’est dit « soulagé » par le geste « humanitaire » de l’Iran, et refuse toujours catégoriquement les accusations d’espionnage.