Image tirée du film « Taqwacore : la naissance de l'islam punk ».
Cette improbable scène musicale se nomme Taqwacore, en hommage au roman de Michael Muhammad Knight dont elle s'inspire. Et elle fait désormais l'objet d'un film (Taqwacore, The Birth of Punk Islam) qui sera présenté ce soir au 38e Festival du nouveau cinéma, en ouverture de la section Temps 0.
Réalisé par le cinéaste montréalais d'origine pakistanaise Omar Majeed, cet étonnant documentaire dresse le portrait de ces jeunes d'origine arabe qui cherchent leur identité dans l'Amérique post-11 septembre.
« Ils sont déchirés entre leur éducation musulmane et la réalité nord-américaine, explique le réalisateur, qui a suivi une demi-douzaine de groupes taqwacore en tournée. La musique punk et hardcore leur permet de canaliser ce conflit intérieur. C'est un exutoire pour leur colère et leur confusion. »
Entre « I am an Islamist! I am the Antéchrist » (pastiche des Sex Pistols) ou « Muhammed was a punk rocker » (Mahomet était un punk rockeur), le résultat peut faire sourire. Mais derrière ces clins d'oeils, Omar Majeed reste convaincu que le mouvement taqwacore (contraction de hardcore et de taqwa qui signifie conscience de Dieu, en arabe) a son utilité.
« C'est une intéressante troisième voie pour les jeunes musulmans, qui souhaitent vivre leur foi sans se soumettre aux institutions. Parce que justement, ces groupes n'ont rien de doctrinaire. Tout ce qu'ils disent c'est: faites comme vous le sentez. Prenez-vous en main. Et ça, à mon avis, c'est très punk. »
Source : cyberpresse.ca
Réalisé par le cinéaste montréalais d'origine pakistanaise Omar Majeed, cet étonnant documentaire dresse le portrait de ces jeunes d'origine arabe qui cherchent leur identité dans l'Amérique post-11 septembre.
« Ils sont déchirés entre leur éducation musulmane et la réalité nord-américaine, explique le réalisateur, qui a suivi une demi-douzaine de groupes taqwacore en tournée. La musique punk et hardcore leur permet de canaliser ce conflit intérieur. C'est un exutoire pour leur colère et leur confusion. »
Entre « I am an Islamist! I am the Antéchrist » (pastiche des Sex Pistols) ou « Muhammed was a punk rocker » (Mahomet était un punk rockeur), le résultat peut faire sourire. Mais derrière ces clins d'oeils, Omar Majeed reste convaincu que le mouvement taqwacore (contraction de hardcore et de taqwa qui signifie conscience de Dieu, en arabe) a son utilité.
« C'est une intéressante troisième voie pour les jeunes musulmans, qui souhaitent vivre leur foi sans se soumettre aux institutions. Parce que justement, ces groupes n'ont rien de doctrinaire. Tout ce qu'ils disent c'est: faites comme vous le sentez. Prenez-vous en main. Et ça, à mon avis, c'est très punk. »
Source : cyberpresse.ca