Selon les bigots, la femme est une citoyenne de seconde classe, un être bas qui n’a pas d’« intellect », qu’il ne faut pas consulter et où il y a bénédiction à s’opposer à elle. Mais les chimères inventées à leur sujet ne se limitent pas à cela, voici un hadith fabriqué traduisant assez bien leur état d’esprit : « Si une femme nettoie tout le corps de son époux recouvert de pus en le léchant, cela ne suffira pas à compenser le droit de son mari sur elle. »
Selon cette fausse croyance qu’est la bigoterie et qui s’exprime au nom de l’islam, la seule chose que doit faire une femme pour entrer au Paradis est de contenter son mari. Avec des hadiths inventés ou des chimères, les bigots mentent sur notre Prophète – paix et salut de dieu sur lui –, qui, au contraire, louait constamment les femmes et leur donnait de la valeur dans toute chose. Il est d’ailleurs bien dommage que lorsque les gens parlent d’islam, c’est souvent ce modèle obscur qui leur vient à l’esprit.
Pour ceux qui se demandent pourquoi le monde islamique est dans un état si déplorable, pourquoi il est loin de l’art, de la beauté, du raffinement, de l’amour, de la paix et de la compassion, l’attitude bigote envers les femmes est une explication plausible à tout cela. Cet être béni auquel Dieu a donné des droits égaux à celui de l’homme, cet être que Dieu compare à une fleur, a été totalement isolé de la vie et enfermé à la maison. Il lui a été interdit de tisser des liens extérieurs, de suivre une éducation, d’apprendre sa religion et de toucher même au propre Livre de Dieu qu’est le Coran. On lui a interdit la faculté de diriger, d’accéder à une quelconque responsabilité, de rire, d’être heureuse et d’avoir de la joie. On est allé jusqu’à lui interdire de parler en fabriquant des faux hadiths du type : « Si la femme doit parler, qu’elle mette un galet dans la bouche afin que l’on ne comprenne pas ce qu’elle dit. »
Vous [les bigots] avez formé une fausse religion remplie de haine, de colère et de tristesse. Vous avez remplacé le vrai par le faux. Vous avez produit un monde obscur, dépourvu de courtoisie, d’élégance, de beauté, d’amour et de compassion, un monde spirituel et matériel morne et sale. Vous n’aimez pas les femmes, votre orgueil ne supporte pas de voir une femme sage, éduquée, cultivée, soignée, s’exprimant librement et n’ayant peur de personne si ce n’est de Dieu.
Votre rage augmente encore plus lorsque celle-ci maîtrise sa religion et qu’elle vous présente des versets coraniques face à vos chimères. Dans votre ignorance, vous ne trouvez rien d’autre à lui dire si ce n’est : « Comment oses-tu parler à un homme ? », « Comment peux-tu te permettre de parler ainsi du Coran ? » Car les conteurs de chimères sont incapables d’apporter une seule preuve coranique supportant leur religion fabriquée.
Dans le Coran, Dieu s’adresse souvent sous cette forme : « les croyants et les croyantes ». Selon le Livre de Dieu, la responsabilité de la femme ne se limite pas à rester à la maison mais elle est de participer pleinement à la lutte intellectuelle du bien contre le mal. La femme est tout aussi responsable que l’homme. Elle doit tout autant faire les efforts nécessaires pour acquérir la moralité coranique et la diffuser.
Le Coran n’a jamais lié la supériorité d’un individu à son sexe, à sa richesse, à sa puissance ou à sa forme, mais à sa foi et à sa moralité :
« Ô gens ! Nous vous avons créé d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Al-Hujurat, s. 49, v. 13)
Il faut savoir que les principales interdictions de l’islam sont fondées sur la révélation coranique. Or, dans le Coran, il n’existe aucune restriction spécifique liée aux femmes. Dans le Coran, la femme est dirigeante d’un État (reine de Saba), s’assoit avec les prophètes et leur parle face à face. Il n’existe aucune interdiction sur les rassemblements mixtes ni au fait qu’une femme puisse s’assoir près d’un homme. En revanche, les usurpateurs, ceux qui inventent des mensonges au nom de Dieu sont, eux, qualifiés de « tyrans » ou d’« hypocrites ».
Voilà pourquoi les musulmans ne doivent pas se noyer dans des débats superficiels au sujet de la femme qui n’apportent rien de bon, mais ils doivent se concentrer à l’essence divine du Coran en donnant aux femmes la véritable place qu’elles méritent.
« Quiconque, homme ou femme, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous le récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » (An-Nahl, s. 16, v. 97)
Sema Gül, journaliste politique turque, est impliquée dans le dialogue interreligieux sur le thème « Islam, christianisme, judaïsme, religions de paix et de liberté pour tous ».
Selon cette fausse croyance qu’est la bigoterie et qui s’exprime au nom de l’islam, la seule chose que doit faire une femme pour entrer au Paradis est de contenter son mari. Avec des hadiths inventés ou des chimères, les bigots mentent sur notre Prophète – paix et salut de dieu sur lui –, qui, au contraire, louait constamment les femmes et leur donnait de la valeur dans toute chose. Il est d’ailleurs bien dommage que lorsque les gens parlent d’islam, c’est souvent ce modèle obscur qui leur vient à l’esprit.
Pour ceux qui se demandent pourquoi le monde islamique est dans un état si déplorable, pourquoi il est loin de l’art, de la beauté, du raffinement, de l’amour, de la paix et de la compassion, l’attitude bigote envers les femmes est une explication plausible à tout cela. Cet être béni auquel Dieu a donné des droits égaux à celui de l’homme, cet être que Dieu compare à une fleur, a été totalement isolé de la vie et enfermé à la maison. Il lui a été interdit de tisser des liens extérieurs, de suivre une éducation, d’apprendre sa religion et de toucher même au propre Livre de Dieu qu’est le Coran. On lui a interdit la faculté de diriger, d’accéder à une quelconque responsabilité, de rire, d’être heureuse et d’avoir de la joie. On est allé jusqu’à lui interdire de parler en fabriquant des faux hadiths du type : « Si la femme doit parler, qu’elle mette un galet dans la bouche afin que l’on ne comprenne pas ce qu’elle dit. »
Vous [les bigots] avez formé une fausse religion remplie de haine, de colère et de tristesse. Vous avez remplacé le vrai par le faux. Vous avez produit un monde obscur, dépourvu de courtoisie, d’élégance, de beauté, d’amour et de compassion, un monde spirituel et matériel morne et sale. Vous n’aimez pas les femmes, votre orgueil ne supporte pas de voir une femme sage, éduquée, cultivée, soignée, s’exprimant librement et n’ayant peur de personne si ce n’est de Dieu.
Votre rage augmente encore plus lorsque celle-ci maîtrise sa religion et qu’elle vous présente des versets coraniques face à vos chimères. Dans votre ignorance, vous ne trouvez rien d’autre à lui dire si ce n’est : « Comment oses-tu parler à un homme ? », « Comment peux-tu te permettre de parler ainsi du Coran ? » Car les conteurs de chimères sont incapables d’apporter une seule preuve coranique supportant leur religion fabriquée.
Dans le Coran, Dieu s’adresse souvent sous cette forme : « les croyants et les croyantes ». Selon le Livre de Dieu, la responsabilité de la femme ne se limite pas à rester à la maison mais elle est de participer pleinement à la lutte intellectuelle du bien contre le mal. La femme est tout aussi responsable que l’homme. Elle doit tout autant faire les efforts nécessaires pour acquérir la moralité coranique et la diffuser.
Le Coran n’a jamais lié la supériorité d’un individu à son sexe, à sa richesse, à sa puissance ou à sa forme, mais à sa foi et à sa moralité :
« Ô gens ! Nous vous avons créé d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Al-Hujurat, s. 49, v. 13)
Il faut savoir que les principales interdictions de l’islam sont fondées sur la révélation coranique. Or, dans le Coran, il n’existe aucune restriction spécifique liée aux femmes. Dans le Coran, la femme est dirigeante d’un État (reine de Saba), s’assoit avec les prophètes et leur parle face à face. Il n’existe aucune interdiction sur les rassemblements mixtes ni au fait qu’une femme puisse s’assoir près d’un homme. En revanche, les usurpateurs, ceux qui inventent des mensonges au nom de Dieu sont, eux, qualifiés de « tyrans » ou d’« hypocrites ».
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