Si vous souhaitez devenir Française, présentez-vous à la préfecture sans voile, vos chances n’en seront que plus grandes d’obtenir votre carte d’identité. C’est en sus le message qu’a adressé la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie à une jeune femme ayant entamé les démarches pour acquérir la nationalité
Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a rapporté, lundi 21 juillet, le cas d’une femme musulmane ayant été informée le 7 juillet par un courrier de la sous-préfecture que sa demande était refusée parce qu’elle s'était présentée à l'entretien voilée.
« En effet, lors de l’entretien réalisé dans mes services, le 10 mars 2014, vous vous êtes présentée voilée. Vous avez déclaré porter le foulard car votre religion vous l’impose », était-il écrit. « Par ailleurs, vous avez précisé que lorsque vous avez des invités, les hommes et les femmes sont reçus séparément, sauf dans le cadre familial. Ces réponses révèlent un défaut d’intégration dans la communauté française et un refus d’adhésion aux principes républicains en particulier ceux de la laïcité et de l’égalité entre les sexes », ajoute-t-on.
Le principe de laïcité, qui, au demeurant, s’applique à la sphère publique et non privée, est à nouveau détourné de son sens pour permettre l’application d’une décision qui a tout de scandaleux.
« De quelle manière les habitudes de recevoir chez soi ou la tenue vestimentaire d’une personne sont-elles devenues des arguments recevables concernant l’acquisition de la nationalité française ? », s’insurge le CCIF.
« La préfecture de Mantes-la-Jolie compte-t-elle publier un guide du « Bon Français », imposant un code de conduite à adopter chez soi et en société ? De plus, si l’on suit la logique de la préfecture, combien de Français devraient renoncer à leur nationalité pour "défaut d’intégration" ? », poursuit l’association, qui rappelle le cas d’une femme résidant en France depuis 13 ans qui s’est vue refuser une carte de séjour car elle s’était présentée « "vêtue d'un voile laissant seulement apparaître" son "visage" ». Le CCIF ne précise pas encore s'il porte plainte dans la nouvelle affaire de discrimination qui s'est présentée à lui.
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