Le parquet national antiterroriste (Pnat) a requis un procès pour 16 individus soupçonnés d’avoir préparé entre 2017 et 2018 des actions violentes visant les musulmans, dont des attaques contre des mosquées ou l’empoisonnement de nourriture halal, apprend-t-on vendredi 2 juin.
Le PNAT veut faire juger ces membres du groupe clandestin « Action des forces opérationnelles », fondé par un ancien policier, pour le délit d’association de malfaiteurs terroriste. Treize hommes et trois femmes, âgés entre 37 à 74, sont soupçonnés d’avoir, à des degrés divers, cherché des armes, participé à la fabrication d’explosifs ou procédé à des repérages de mosquées en vue d’attaques. Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été retrouvées lors de perquisitions chez des suspects.
Ils auraient projeté de « tuer 200 imams radicalisés » ou encore l’islamologue suisse controversé Tariq Ramadan. Ils auraient également envisagé d’utiliser les femmes du groupe, dissimulées sous des niqab, pour empoisonner de la nourriture halal en supermarché avec un composant de la mort-aux-rats.
L’enquête avait pu progresser grâce à un agent de police infiltré qui a participé à plusieurs de leurs réunions préparatoires, indique l’AFP. Les mis en cause ont « largement contesté avoir eu personnellement l’intention de mener des actions violentes », note le Parquet antiterroriste. Mais ce « groupement structuré » avait pour « finalités réelles (…) de préparer ses membres à l’affrontement avec une communauté d’origine arabo-musulmane conçue comme un ennemi mettant en jeu la survie de la culture et l’intégrité de la population française, et d’autre part de préparer des attaques de nature terroriste à l’encontre de symboles ou membres de cette population ». La décision finale appartient à un juge d’instruction chargé de ce dossier emblématique de la montée en puissance en France de la menace terroriste d’ultradroite.
Lire aussi :
Des identitaires prêts à « casser du musulman » pendant Ramadan : des menaces de l'extrême droite en masse révélées
La menace terroriste de l’extrême droite en France s’aggrave et inquiète (vidéo)
Islamophobie : Damien Rieu piégé par un journaliste, les méthodes de la fachosphère dénoncées
Lutte contre les séparatismes : le suprémacisme blanc, une « menace réelle » pour le ministère de l'Intérieur
Pourquoi la menace du terrorisme d’extrême droite risque de s'accentuer ces prochaines années
La « tentation terroriste » des groupuscules d'extrême droite pointée dans un rapport parlementaire
Le PNAT veut faire juger ces membres du groupe clandestin « Action des forces opérationnelles », fondé par un ancien policier, pour le délit d’association de malfaiteurs terroriste. Treize hommes et trois femmes, âgés entre 37 à 74, sont soupçonnés d’avoir, à des degrés divers, cherché des armes, participé à la fabrication d’explosifs ou procédé à des repérages de mosquées en vue d’attaques. Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été retrouvées lors de perquisitions chez des suspects.
Ils auraient projeté de « tuer 200 imams radicalisés » ou encore l’islamologue suisse controversé Tariq Ramadan. Ils auraient également envisagé d’utiliser les femmes du groupe, dissimulées sous des niqab, pour empoisonner de la nourriture halal en supermarché avec un composant de la mort-aux-rats.
L’enquête avait pu progresser grâce à un agent de police infiltré qui a participé à plusieurs de leurs réunions préparatoires, indique l’AFP. Les mis en cause ont « largement contesté avoir eu personnellement l’intention de mener des actions violentes », note le Parquet antiterroriste. Mais ce « groupement structuré » avait pour « finalités réelles (…) de préparer ses membres à l’affrontement avec une communauté d’origine arabo-musulmane conçue comme un ennemi mettant en jeu la survie de la culture et l’intégrité de la population française, et d’autre part de préparer des attaques de nature terroriste à l’encontre de symboles ou membres de cette population ». La décision finale appartient à un juge d’instruction chargé de ce dossier emblématique de la montée en puissance en France de la menace terroriste d’ultradroite.
Lire aussi :
Des identitaires prêts à « casser du musulman » pendant Ramadan : des menaces de l'extrême droite en masse révélées
La menace terroriste de l’extrême droite en France s’aggrave et inquiète (vidéo)
Islamophobie : Damien Rieu piégé par un journaliste, les méthodes de la fachosphère dénoncées
Lutte contre les séparatismes : le suprémacisme blanc, une « menace réelle » pour le ministère de l'Intérieur
Pourquoi la menace du terrorisme d’extrême droite risque de s'accentuer ces prochaines années
La « tentation terroriste » des groupuscules d'extrême droite pointée dans un rapport parlementaire