Le parquet de Reims a indiqué, mardi 16 juillet , qu'il examine trois plaintes de femmes voilées, dont deux ont été agressées à un jour d’intervalle vendredi 12 et samedi 13 juillet.
Concernant la victime âgée de 18 ans violemment agressée par un homme dans un parc de Reims, vendredi, le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête préliminaire. La jeune femme, qui a porté plainte quelques heures après les faits, a été frappée au visage et blessée par un objet coupant par son agresseur qui aurait d’abord essayé de lui arracher son foulard.
Cette attaque a été d’une « extrême violence puisque l’agresseur a été jusqu’à asséner deux coups à sa victime à l’aide d’une arme blanche (non identifiée), un coup porté au niveau de la cuisse et un autre au niveau de l’épaule », dénonce le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF). « À bout de force et ensanglantée », l’adolescente « a fini par perdre connaissance et s'est effondrée sur le sol. Alors que sa victime gisait ainsi au sol, l’agresseur a ajouté en quittant les lieux : "Bon ramadan" », raconte encore le CCIF.
Toujours à Reims, le parquet examine également deux autres plaintes déposées dimanche par des femmes voilées. L’une des victimes a déposé plainte pour agression physique et insultes racistes après avoir été prise à partie par un homme en plein centre-ville samedi. La troisième plainte a été déposée par deux femmes voilées pour des menaces de mort et insultes remontant au 2 juillet.
« En l’espace de deux semaines il y a eu à Reims trois agressions islamophobes dont la dernière très violente contre une jeune femme de 18 ans, et d’autres villes connaissent la même recrudescence », a déploré à l’AFP Abdallah Zekri, le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM). Il dénonce « des attaques répétées contre les musulmanes de France ». « C’est l’indignation et la colère qui montent dans la communauté devant ces actes lâches à répétition qui ne sont pas bons pour le vivre ensemble », a-t-il ajouté tout en réclamant aux autorités judiciaires « des sanctions exemplaires contre ces agresseurs ».
« Il s’agit d’agressions à caractère raciste mais en l’état de l’enquête il n’y a aucune corrélation entre ces différents faits », a indiqué de son côté le parquet de Reims.
Début juin, à Reims, une femme voilée avait déjà été agressée verbalement mais son agresseur a depuis été relâché.
Dernièrement, des agressions de femmes voilées près d’Orléans et à Argenteuil, dont l’une enceinte, a perdu son enfant, ont également marqué les esprits.
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Cette attaque a été d’une « extrême violence puisque l’agresseur a été jusqu’à asséner deux coups à sa victime à l’aide d’une arme blanche (non identifiée), un coup porté au niveau de la cuisse et un autre au niveau de l’épaule », dénonce le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF). « À bout de force et ensanglantée », l’adolescente « a fini par perdre connaissance et s'est effondrée sur le sol. Alors que sa victime gisait ainsi au sol, l’agresseur a ajouté en quittant les lieux : "Bon ramadan" », raconte encore le CCIF.
Toujours à Reims, le parquet examine également deux autres plaintes déposées dimanche par des femmes voilées. L’une des victimes a déposé plainte pour agression physique et insultes racistes après avoir été prise à partie par un homme en plein centre-ville samedi. La troisième plainte a été déposée par deux femmes voilées pour des menaces de mort et insultes remontant au 2 juillet.
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« Il s’agit d’agressions à caractère raciste mais en l’état de l’enquête il n’y a aucune corrélation entre ces différents faits », a indiqué de son côté le parquet de Reims.
Début juin, à Reims, une femme voilée avait déjà été agressée verbalement mais son agresseur a depuis été relâché.
Dernièrement, des agressions de femmes voilées près d’Orléans et à Argenteuil, dont l’une enceinte, a perdu son enfant, ont également marqué les esprits.
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