Un tag raciste a été retrouvé sur le muret d'enceinte de la mosquée de Bron, près de Lyon. © Le Progrès
La mosquée de Bron-Terraillon, dans le Rhône, a été profanée dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juillet. Un tag « Dehors ou la mort » a été inscrit en rouge sur le muret d’enceinte de l’établissement religieux. La plaque d’entrée de la mosquée a été également vandalisée.
Michel Delpuech, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a condamné un « acte irresponsable » qui « sème la discorde et crée un contexte de division alors que l’heure doit être plus que jamais à l’unité nationale ».
« L’État islamique n’a de cesse de vouloir fracturer la société française. L’État républicain doit y répondre par l’esprit de concorde qui ne saurait laisser place à quelque amalgame que ce soit », a poursuivi le préfet qui a assuré que « tous les moyens d’enquête seront mis en œuvre par les services de police pour identifier les auteurs de cet acte et les déférer devant la justice ».
« Tout en nous inclinant devant la mémoire de toutes les victimes, nous ne pouvons accepter de tels appels à la division, alors que le pays a besoin d’une cohésion nationale sans faille », a signifié Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie après la profanation. « Devant le climat qui règne actuellement, il est demandé aux politiques de faire bien attention à certaines déclarations qui risqueraient de diviser encore plus la communauté française. »
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Michel Delpuech, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a condamné un « acte irresponsable » qui « sème la discorde et crée un contexte de division alors que l’heure doit être plus que jamais à l’unité nationale ».
« L’État islamique n’a de cesse de vouloir fracturer la société française. L’État républicain doit y répondre par l’esprit de concorde qui ne saurait laisser place à quelque amalgame que ce soit », a poursuivi le préfet qui a assuré que « tous les moyens d’enquête seront mis en œuvre par les services de police pour identifier les auteurs de cet acte et les déférer devant la justice ».
« Tout en nous inclinant devant la mémoire de toutes les victimes, nous ne pouvons accepter de tels appels à la division, alors que le pays a besoin d’une cohésion nationale sans faille », a signifié Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie après la profanation. « Devant le climat qui règne actuellement, il est demandé aux politiques de faire bien attention à certaines déclarations qui risqueraient de diviser encore plus la communauté française. »
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