Ismaël Haniyeh, le chef de la branche politique du Hamas depuis 2017, a été tué, mercredi 31 juillet, dans une frappe dans la capitale iranienne.
« Notre frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président » iranien Massoud Pezeshkian, a annoncé le parti palestinien dont le chef était visé par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité depuis l'attaque du 7 octobre 2023.
L'annonce de l'assassinat de cette figure palestinienne de 61 ans, qui intervient quelques jours après la conclusion en Chine d'un accord d'union nationale entre le Hamas et le Fatah, a créé l'émoi parmi les Palestiniens. Alors qu'un appel à la grève générale a été lancée par plusieurs factions palestiniennes dans les territoires occupés, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné un « lâche assassinat ».
Israël, qui a confirmé, mardi 30 juillet, avoir assassiné le commandant du Hezbollah Fouad Chokr en plein Beyrouth, n'a pas revendiqué à ce stade l'élimination d'Ismaël Haniyeh. Plusieurs pays ont condamné l’assassinat du leader du Hamas. La Russie a condamné un acte qu'elle a qualifié de « meurtre politique inacceptable » qui exacerbera les tensions régionales.
Même son de cloche pour la Chine, la Turquie ainsi que le Qatar, où Ismaël Haniyeh était exilé. L'émirat, qui joue un rôle central dans les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, a dénoncé un « crime odieux », déplorant une « escalade dangereuse » dans la région. Les puissances occidentales n'ont, en revanche, pas réagi à l'annonce pour le moment.
Lire aussi :
Un accord de réconciliation historique entre le Fatah et le Hamas signé sous l’égide de la Chine
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L'annonce de l'assassinat de cette figure palestinienne de 61 ans, qui intervient quelques jours après la conclusion en Chine d'un accord d'union nationale entre le Hamas et le Fatah, a créé l'émoi parmi les Palestiniens. Alors qu'un appel à la grève générale a été lancée par plusieurs factions palestiniennes dans les territoires occupés, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné un « lâche assassinat ».
Israël, qui a confirmé, mardi 30 juillet, avoir assassiné le commandant du Hezbollah Fouad Chokr en plein Beyrouth, n'a pas revendiqué à ce stade l'élimination d'Ismaël Haniyeh. Plusieurs pays ont condamné l’assassinat du leader du Hamas. La Russie a condamné un acte qu'elle a qualifié de « meurtre politique inacceptable » qui exacerbera les tensions régionales.
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