L'imam de la mosquée de Beaucaire, dans le Gard, a été condamné, jeudi 2 novembre, à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nîmes pour apologie du terrorisme et provocation publique à la haine en raison de la race ou de la religion, en lien avec le conflit israélo-palestinien qui connait un nouvel épisode tragique de son histoire.
Le trentenaire de nationalité franco-marocaine avait été interpellé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 octobre à l'aéroport de Marseille-Marignane, de retour d'un petit pèlerinage à la Mecque (omra) après dénonciation par le préfet du Gard, Jérôme Bonet, en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale.
Le religieux avait publié le 12 octobre sur Facebook une parole attribuée au Prophète Muhammad (hadith) appelant à « combattre les juifs ». L'homme, qui a aussi été interdit d'exercer pendant un an, et condamné à une peine d'inéligibilité d'un an, a plaidé son incompréhension dudit hadith devant le tribunal. « Je ne l'aurais pas publié si j'avais vu cette ambiguïté. L'erreur est humaine, c'est une maladresse de ma part », a déclaré à plusieurs reprises le père de famille, qui a assuré son rejet du terrorisme et être « du côté des opprimés, de n’importe quel camp qu’ils soient ».
« Comment pouviez-vous ne pas comprendre ce hadith pourtant très explicite ? », a interrogé le président, en rappelant que le prévenu est imam depuis dix ans et est suivi sur Facebook par 2 000 internautes.
« Il n'y a pas d'ambiguïté sur la nature de cette publication, postée par une personne lettrée, dotée d'une aura importante, de par sa fonction, sur un compte public d'un réseau social », a estimé Vincent Edel, pour le ministère public, en rappelant que ces faits ont eu lieu « au moment où il y a des exactions entre Palestiniens et Israéliens ».
Le parquet avait requis une peine de huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. La procureure de la République de Nîmes a annoncé avoir fait appel de la décision, jugée trop clémente.
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Palestine/Israël : pourquoi les imams sont appelés à la vigilance dans leurs prêches du vendredi
Le trentenaire de nationalité franco-marocaine avait été interpellé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 octobre à l'aéroport de Marseille-Marignane, de retour d'un petit pèlerinage à la Mecque (omra) après dénonciation par le préfet du Gard, Jérôme Bonet, en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale.
Le religieux avait publié le 12 octobre sur Facebook une parole attribuée au Prophète Muhammad (hadith) appelant à « combattre les juifs ». L'homme, qui a aussi été interdit d'exercer pendant un an, et condamné à une peine d'inéligibilité d'un an, a plaidé son incompréhension dudit hadith devant le tribunal. « Je ne l'aurais pas publié si j'avais vu cette ambiguïté. L'erreur est humaine, c'est une maladresse de ma part », a déclaré à plusieurs reprises le père de famille, qui a assuré son rejet du terrorisme et être « du côté des opprimés, de n’importe quel camp qu’ils soient ».
« Comment pouviez-vous ne pas comprendre ce hadith pourtant très explicite ? », a interrogé le président, en rappelant que le prévenu est imam depuis dix ans et est suivi sur Facebook par 2 000 internautes.
« Il n'y a pas d'ambiguïté sur la nature de cette publication, postée par une personne lettrée, dotée d'une aura importante, de par sa fonction, sur un compte public d'un réseau social », a estimé Vincent Edel, pour le ministère public, en rappelant que ces faits ont eu lieu « au moment où il y a des exactions entre Palestiniens et Israéliens ».
Le parquet avait requis une peine de huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. La procureure de la République de Nîmes a annoncé avoir fait appel de la décision, jugée trop clémente.
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