Une mosquée a été incendiée dans un village arabe du nord d'Israël, en Galilée. Des colons sont une nouvelle fois impliqués dans cette attaque.
Les auteurs de cet acte non revendiqué avaient inscrit la phrase « Prix à payer » en hébreu sur l'édifice. Le « prix à payer » désigne la stratégie de représailles menée par les colons contre la politique israélienne de restriction des constructions illégales dans les Territoires palestiniens, qu’ils considèrent comme leur terre.
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a précisé qu'un tapis avait brûlé au sein de la mosquée et que les murs intérieurs avaient été endommagés. Des exemplaires du Coran ont également été brûlés, selon les médias israéliens. Environ 200 habitants du village ont manifesté mais ont vite été dispersé par la police au gaz lacrymogène.
Les attaques de ce genre se multiplient dans la région. Une mosquée avait déjà été incendiée près de Naplouse, en Cisjordanie, début septembre par des colons, en guise de protestations contre la destruction d’une colonie sauvage par les autorités israéliennes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dénoncé l'incendie de la mosquée, ordonnant aux services du Shin Bet (sécurité intérieure) d'agir rapidement pour localiser les assaillants. Selon son entourage, il a estimé que cette attaque « allait à l'encontre des valeurs de l'Etat d'Israël. » Dans les faits, les auteurs de ces crimes, protégés par leur communauté, ne sont jamais poursuivis, ce qui fait monter la tension entre les deux camps.
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Cisjordanie : une mosquée incendiée par des colons
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Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a précisé qu'un tapis avait brûlé au sein de la mosquée et que les murs intérieurs avaient été endommagés. Des exemplaires du Coran ont également été brûlés, selon les médias israéliens. Environ 200 habitants du village ont manifesté mais ont vite été dispersé par la police au gaz lacrymogène.
Les attaques de ce genre se multiplient dans la région. Une mosquée avait déjà été incendiée près de Naplouse, en Cisjordanie, début septembre par des colons, en guise de protestations contre la destruction d’une colonie sauvage par les autorités israéliennes.
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