Le judoka égyptien Islam El Shehaby a provoqué une polémique, vendredi 12 août, après avoir refusé de serrer la main de l’Israélien Or Sasson à la fin de leur opposition au premier tour du tournoi olympique des + de 100 kg. L’Egyptien s’est attiré alors les sifflets du public. Il avait également refusé d’effectuer le traditionnel salut avant finalement de s’exécuter à la suite du rappel à l’ordre de l’arbitre.
Le Comité international olympique a décidé, lundi 15 août, de l’exclure du village olympique et de le renvoyer chez lui. Ce comportement est « contraire aux règles de fair-play et contre l’esprit d’amitié qui fait partie des valeurs de l’olympisme », a indiqué le CIO, précisant que le comité national égyptien avait également « fortement condamné » les actions du judoka.
Avant le début de la compétition, un fort doute subsistait concernant la participation d’Islam Shehaby. Ayant participé aux olympiades de 2004, de 2008 et de 2012, le judoka serait connu pour ses positions anti-israéliennes. Face aux menaces de boycott de la rencontre, le ministre de la Culture et des Sport israélien Miri Regev a appelé l’Egypte à « respecter l’esprit olympique ». Le Comité olympique égyptien avait par ailleurs menacé le sportif de déchéance de nationalité dans le cas où il aurait refusé de combattre son adversaire israélien.
Au lendemain de l’incident, Islam Shehaby s’est justifié auprès du site L’Esprit du judo : « je n’ai pas de problème avec le peuple juif ou n’importe quelle autre religion ou croyance. En revanche, pour des raisons personnelles, vous ne pouvez pas me demander de serrer la main de quelqu’un de cet Etat, a fortiori devant le monde entier. Tout le monde savait que je n’allais pas lui serrer la main. » Il estime par ailleurs avoir respecté les règles de son sport car il a « effectué le salut à mon adversaire et au tapis tel que cela est indiqué dans les règles du judo ».
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Avant le début de la compétition, un fort doute subsistait concernant la participation d’Islam Shehaby. Ayant participé aux olympiades de 2004, de 2008 et de 2012, le judoka serait connu pour ses positions anti-israéliennes. Face aux menaces de boycott de la rencontre, le ministre de la Culture et des Sport israélien Miri Regev a appelé l’Egypte à « respecter l’esprit olympique ». Le Comité olympique égyptien avait par ailleurs menacé le sportif de déchéance de nationalité dans le cas où il aurait refusé de combattre son adversaire israélien.
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