"Les Français le voient s'exprimer sur des grandes questions. Mais ce qu'ils ne savent pas toujours, c'est l'implication quotidienne et intime du président dans tout ce qui touche à notre société", note Jean-Louis Borloo dans un entretien que publie jeudi "Le Figaro".
"Il impulse une politique et, de ce fait, donne un cadre clair à l'action gouvernementale", ajoute-t-il. "Je n'aurais jamais pu mettre en oeuvre le plan de cohésion sociale sans son implication personnelle".
"Il impulse une politique et, de ce fait, donne un cadre clair à l'action gouvernementale", ajoute-t-il. "Je n'aurais jamais pu mettre en oeuvre le plan de cohésion sociale sans son implication personnelle".
«C’est son envie de voir les choses se faire »
Le ministre de l'Emploi juge que "ce qui est frappant" chez Jacques Chirac, "c'est son envie de voir les choses se faire". "Il est en parfaite harmonie avec Dominique de Villepin qui lui aussi est dans l'action".
A seize mois de l'échéance présidentielle, "Le président de la République est plus que jamais impliqué", ajout-il. "Sur les sujets dont j'ai la charge, la cohésion sociale, l'apprentissage, l'emploi, le logement et l'égalité des chances, il est extrêmement présent".
A seize mois de l'échéance présidentielle, "Le président de la République est plus que jamais impliqué", ajout-il. "Sur les sujets dont j'ai la charge, la cohésion sociale, l'apprentissage, l'emploi, le logement et l'égalité des chances, il est extrêmement présent".
« Il sera en tout état de cause un acteur politique majeur »
"Je ne sais pas s'il sera candidat à un troisième mandat, cette décision lui appartient", confie le ministre. "En attendant, le président de la République est président, et il assume pleinement ses fonctions, conformément au vote des électeurs; et quelle que soit sa décision en 2007, il sera en tout état de cause un acteur politique majeur".
Interrogé sur le débat sur les propositions de réformes institutionnelles de Nicolas Sarkozy, M. Borloo estime qu'il ne faut rien changer. "Les nôtres me paraissent bonnes et suffisamment souples". "Avant d'y toucher, on aurait tort d'oublier que les législatives ne sont pas des élections secondaires et qu'une cohabitation est toujours possible", prévient-il.
Lors de ses vœux à la presse le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP Nicolas Sarkozy avait expliqué que le prochain président devrait s'engager sur le "quotidien" des Français et mettre fin à une séparation "archaïque" entre "les grandes options" qui seraient du ressort du chef de l'Etat et le reste. Il avait aussi plaidé pour une modification de la Constitution pour réduire la fonction de Premier ministre à celle de simple coordinateur de l'action gouvernementale.
Interrogé sur le débat sur les propositions de réformes institutionnelles de Nicolas Sarkozy, M. Borloo estime qu'il ne faut rien changer. "Les nôtres me paraissent bonnes et suffisamment souples". "Avant d'y toucher, on aurait tort d'oublier que les législatives ne sont pas des élections secondaires et qu'une cohabitation est toujours possible", prévient-il.
Lors de ses vœux à la presse le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP Nicolas Sarkozy avait expliqué que le prochain président devrait s'engager sur le "quotidien" des Français et mettre fin à une séparation "archaïque" entre "les grandes options" qui seraient du ressort du chef de l'Etat et le reste. Il avait aussi plaidé pour une modification de la Constitution pour réduire la fonction de Premier ministre à celle de simple coordinateur de l'action gouvernementale.
La popularité du Président en baisse
Ces déclarations élogieuses arrivent à un moment où la cote de popularité du Président est orientée à la baisse. Au total, 38% des sondés ont une opinion favorable de l'action du chef de l'Etat, soit un recul de deux points en un mois. En revanche, la part des Français ayant un avis défavorable sur l'action présidentielle progresse de quatre points, passant de 53 à 57% (selon le baromètre Ipsos pour le magazine Le Point).