Le parquet de Paris a annoncé, lundi 12 janvier, l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » à l’encontre de Dieudonné. L’humoriste a déclaré se sentir « Charlie Coulibaly », en référence au terroriste Amedy Coulibaly, après avoir participé à l’une des manifestations en hommage aux victimes qui ont réuni près de 4 millions de personnes dans les rues de France le 11 janvier.
« Après cette marche historique, que dis-je... Légendaire ! Instant magique égal au Big Bang qui créa l'univers !... ou dans une moindre mesure (plus locale) comparable au couronnement de Vercingétorix, je rentre enfin chez moi. Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly », avait écrit Dieudonné dans un post - depuis supprimé - sur sa page Facebook.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a pris acte de la décision du parquet de Paris d’ouvrir une enquête pour apologie du terrorisme, a dénoncé dans un communiqué les « propos abjects » tenus par Dieudonné. Ceux-ci « témoignent d’une irresponsabilité, d’un irrespect et d’une propension à attiser la haine et la division tout simplement insupportables », a estimé le ministre de l’Intérieur.
Un communiqué auquel Dieudonné, qui a co-fondé le parti Réconciliation nationale avec Alain Soral, a immédiatement répondu. « Depuis un an, je suis traité comme l'ennemi public numéro 1, alors que je ne cherche qu'à faire rire, et à faire rire de la mort, puisque la mort, elle, se rit bien de nous, comme Charlie le sait hélas », s’est indigné Dieudonné.
« Dès que je m'exprime, on ne cherche pas pas à me comprendre, on ne veut pas m'écouter. On cherche un prétexte pour m'interdire. On me considère comme un Amedy Coulibaly alors que je ne suis pas différent de Charlie », poursuit celui qui a dit se sentir « Charlie Coulibaly ».
Depuis l’entrée en vigueur de la loi relative à la lutte contre le terrorisme en novembre 2014, les sanctions pour avoir fait publiquement l’apologie du terrorisme ont été renforcées. Ces actes sont passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Dieudonné ayant diffusé ces propos sur Internet, il encourt jusqu'à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.
« Après cette marche historique, que dis-je... Légendaire ! Instant magique égal au Big Bang qui créa l'univers !... ou dans une moindre mesure (plus locale) comparable au couronnement de Vercingétorix, je rentre enfin chez moi. Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly », avait écrit Dieudonné dans un post - depuis supprimé - sur sa page Facebook.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a pris acte de la décision du parquet de Paris d’ouvrir une enquête pour apologie du terrorisme, a dénoncé dans un communiqué les « propos abjects » tenus par Dieudonné. Ceux-ci « témoignent d’une irresponsabilité, d’un irrespect et d’une propension à attiser la haine et la division tout simplement insupportables », a estimé le ministre de l’Intérieur.
Un communiqué auquel Dieudonné, qui a co-fondé le parti Réconciliation nationale avec Alain Soral, a immédiatement répondu. « Depuis un an, je suis traité comme l'ennemi public numéro 1, alors que je ne cherche qu'à faire rire, et à faire rire de la mort, puisque la mort, elle, se rit bien de nous, comme Charlie le sait hélas », s’est indigné Dieudonné.
« Dès que je m'exprime, on ne cherche pas pas à me comprendre, on ne veut pas m'écouter. On cherche un prétexte pour m'interdire. On me considère comme un Amedy Coulibaly alors que je ne suis pas différent de Charlie », poursuit celui qui a dit se sentir « Charlie Coulibaly ».
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