Poursuivis par SOS Racisme et la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) pour provocation à la haine envers une religion, le tribunal correctionnel de Paris a décidé de relaxer Jean-Marie Le Pen, actuel président du Front national jeudi 2 décembre.
La plainte visait des affiches de campagne, diffusées notamment sur internet, sur lesquelles on pouvait lire « Non à l'islamisme ». Réalisées par le mouvement des jeunes du FN pour la campagne aux élections régionales de mars 2010 de M. Le Pen dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), les affiches représentaient une femme intégralement voilée, derrière laquelle se trouvait une carte de France aux couleurs du drapeau algérien et de sept flèches en forme de missiles symbolisant des minarets.
Lors de l'apparition de ces affiches, le FN avait été condamné à les retirer par le juge des référés du tribunal de Marseille, saisi par la Licra. Le procureur Claire Donnizeaux avait alors dénoncé « l'assimilation trompeuse entre islamisme et islam » et avait requis contre M. Le Pen un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende en octobre dernier.
Finalement, aucun de ces éléments n’ont été retenus contre l’élu, le tribunal ayant considéré que celui-ci n’était ni l'auteur de l'affiche ni le directeur ou le producteur des sites incriminés, seules qualités qui auraient pu permettre des poursuites.
Patrick Gaubert, ancien président de la Licra et président du Haut conseil à l’intégration (HCI) envisage un pourvoi en cassation. « On ne peut pas accepter ce genre d’affiche, sinon on accepte tout. Le Pen veut faire croire que les musulmans sont tous des fondamentalistes, ce qui n’est pas vrai. Il devait être condamné », a-t-il affirmé au JDD.
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La plainte visait des affiches de campagne, diffusées notamment sur internet, sur lesquelles on pouvait lire « Non à l'islamisme ». Réalisées par le mouvement des jeunes du FN pour la campagne aux élections régionales de mars 2010 de M. Le Pen dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA), les affiches représentaient une femme intégralement voilée, derrière laquelle se trouvait une carte de France aux couleurs du drapeau algérien et de sept flèches en forme de missiles symbolisant des minarets.
Lors de l'apparition de ces affiches, le FN avait été condamné à les retirer par le juge des référés du tribunal de Marseille, saisi par la Licra. Le procureur Claire Donnizeaux avait alors dénoncé « l'assimilation trompeuse entre islamisme et islam » et avait requis contre M. Le Pen un an d'inéligibilité, deux mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende en octobre dernier.
Finalement, aucun de ces éléments n’ont été retenus contre l’élu, le tribunal ayant considéré que celui-ci n’était ni l'auteur de l'affiche ni le directeur ou le producteur des sites incriminés, seules qualités qui auraient pu permettre des poursuites.
Patrick Gaubert, ancien président de la Licra et président du Haut conseil à l’intégration (HCI) envisage un pourvoi en cassation. « On ne peut pas accepter ce genre d’affiche, sinon on accepte tout. Le Pen veut faire croire que les musulmans sont tous des fondamentalistes, ce qui n’est pas vrai. Il devait être condamné », a-t-il affirmé au JDD.
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