Le passage de Manuel Valls dans On n’est pas couché a assuré un carton d’audience pour France 2 dans la nuit de samedi 16 au dimanche 17 janvier. Avec 2,1 millions de téléspectateurs, l’émission animée par Laurent Ruquier fut le record de la saison.
Invité à prendre place sur le fauteuil rouge, le Premier ministre s’est longuement expliqué – sans convaincre – sur l’extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux, reconnaissant qu'elle est une mesure « symbolique », sans efficacité en conséquence. Après environ 1h30 d’une série de questions/réponses entre Manuel Valls et les chroniqueurs Léa Salamé et Yann Moix (qui a porté la kippa par solidarité après l'agression antisémite à Marseille, il est l’heure des réactions des invités. Et c’est la prise de parole de Jeremy Ferrari qui fut la plus remarquée.
Invité à prendre place sur le fauteuil rouge, le Premier ministre s’est longuement expliqué – sans convaincre – sur l’extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux, reconnaissant qu'elle est une mesure « symbolique », sans efficacité en conséquence. Après environ 1h30 d’une série de questions/réponses entre Manuel Valls et les chroniqueurs Léa Salamé et Yann Moix (qui a porté la kippa par solidarité après l'agression antisémite à Marseille, il est l’heure des réactions des invités. Et c’est la prise de parole de Jeremy Ferrari qui fut la plus remarquée.
Profitant du moment où les invités font part de leur choix d’un dessin qu’ils ont aimé, il décide de se lâcher. Une semaine après le concert de Johnny Hallyday en mémoire des victimes des attentats, l’humoriste est revenu sur la marche du 11 janvier 2015 pour s’offusquer des récupérations politiques des premiers attentats de l’année, à travers la présence de dictateurs tels que le Gabonais Ali Bongo dans une manifestation pour la liberté d’expression.
« Nous sommes en guerre », lançait d’emblée Manuel Valls à son arrivée. « Je ne suis pas politologue, historien... (…) Vous avez dit qu'on était en guerre. Non, vous êtes en guerre, le gouvernement est en guerre, pas nous. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts. Moi je ne suis pas en guerre contre les musulmans. (…) C'est vous qui êtes en guerre, ce sont vos décisions qui font que nous sommes en guerre », a déclaré Jeremy Ferrari.
« Nous sommes en guerre », lançait d’emblée Manuel Valls à son arrivée. « Je ne suis pas politologue, historien... (…) Vous avez dit qu'on était en guerre. Non, vous êtes en guerre, le gouvernement est en guerre, pas nous. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts. Moi je ne suis pas en guerre contre les musulmans. (…) C'est vous qui êtes en guerre, ce sont vos décisions qui font que nous sommes en guerre », a déclaré Jeremy Ferrari.
Une prise de parole qui fait dire à Laurent Ruquier qu’il a « l’impression de voir Balavoine face à Mitterrand ». Une juste référence à la colère, en mars 1980, du chanteur Daniel Balavoine face à celui qui ne fut pas encore président de la République.