Le logo de la campagne « Libères tes choix ! »
C'est une étude d'envergure qu'a commandé le JOC partenariat avec l'institut CSA, dans le cadre de sa campagne « Libères tes choix! ». 6028 jeunes, entre 15 et 30 ans ont accepté de répondre à un questionnaire de vingt minutes. Un sondage long pour recenser tous les aspects de leur vie. Le JOC a délivré ses conclusions et résultats le mercredi 13 avril. L'association a ainsi pu présenter les enseignements de cette enquête et annoncer la tenue de plus deux cents tables rondes à travers toute la France. Réunissant élus, jeunes, acteurs associatifs et administratifs, ces débats permettront de faire émerger des propositions concrètes pour aider les jeunes à prendre en main leur avenir.
Un avenir incertain
77 % des jeunes interrogés se déclarent optimistes pour leur propre avenir. C’est 6 % de plus que les résultats d’une étude réalisée en 2006. Si cet optimisme est encourageant, il est cependant à relativiser. Ils ne sont 65 % à être pessimistes sur l’avenir des jeunes en France et 66 % restent pessimistes sur l’avenir de la France (72 % en 2006). « Ces résultats sont normaux, confirme Agnès Balle de l’institut CSA, les gens sont toujours plus optimistes lorsque la question les concernent directement. »
L’étude fait ressortir un véritable malaise dans la jeunesse. Ainsi, ils ne sont que 39 % à se déclarer « tout à fait libre de choisir leur orientation scolaire ». De même, 38 % des jeunes se sont sentis considérés comme des objets par leurs professeurs. Au niveau de l’accès à la santé et du logement, là aussi certains chiffres sont édifiants. Par exemple, un tiers des jeunes ne vivant pas chez leurs parents affirment « ne pas vivre dans un logement décent à prix abordable ». Mais si l’enquête pointe du doigt les défauts d’orientation et d’accompagnement des jeunes, elle fait surtout ressortir le fossé entre les jeunes encore scolarisés et les jeunes actifs.
L’étude fait ressortir un véritable malaise dans la jeunesse. Ainsi, ils ne sont que 39 % à se déclarer « tout à fait libre de choisir leur orientation scolaire ». De même, 38 % des jeunes se sont sentis considérés comme des objets par leurs professeurs. Au niveau de l’accès à la santé et du logement, là aussi certains chiffres sont édifiants. Par exemple, un tiers des jeunes ne vivant pas chez leurs parents affirment « ne pas vivre dans un logement décent à prix abordable ». Mais si l’enquête pointe du doigt les défauts d’orientation et d’accompagnement des jeunes, elle fait surtout ressortir le fossé entre les jeunes encore scolarisés et les jeunes actifs.
Le monde du travail, une désillusion
L’entrée dans la vie active est souvent un facteur de désillusion pour une grande partie de la jeunesse. Si 66 % des jeunes interrogés encore scolarisés trouvent que « réussir sa vie passe par une belle carrière professionnelle ». Ils ne sont plus que 49 % à le penser parmi les jeunes actifs. « L’arrivée sur le marché du travail avec ses contraintes, ses contrats précaires est une source de désillusion », explique Stéphane Haar, le président de la JOC. « Les plus âgés sont ceux qui ont le moins de visibilité sur leur avenir. »
« On assiste à un recentrage des intérêts autour de la sphère privée (famille, amis, loisirs,..), affirme Agnès Balle, car il y a une grosse défiance par rapport au politique et à l’économique. » Malgré tout, le rêve familial n’est pas la voie du bonheur assurée ; seulement 57 % des jeunes se sentent « libre d’avoir un enfant » et 16 % ne se sentent pas « libre de construire un couple ». Des chiffres qui s’expliquent par la précarisation croissante des jeunes.
La JOC compte utiliser les résultats de cette étude. Deux cents tables rondes, à l’initiative de l’association, devraient être organisées partout en France jusqu’à cet automne. Elles réuniront jeunes, élus et responsables associatifs. Le but ? Proposer des actions concrètes pour améliorer la vie des jeunes. Des propositions qui émergeront des jeunes « eux-mêmes », précise Stéphane Haar. L’association veut ainsi renouer avec la tradition qui l’avait fait créer les CIO ou les foyers de jeunes travailleurs.
« On assiste à un recentrage des intérêts autour de la sphère privée (famille, amis, loisirs,..), affirme Agnès Balle, car il y a une grosse défiance par rapport au politique et à l’économique. » Malgré tout, le rêve familial n’est pas la voie du bonheur assurée ; seulement 57 % des jeunes se sentent « libre d’avoir un enfant » et 16 % ne se sentent pas « libre de construire un couple ». Des chiffres qui s’expliquent par la précarisation croissante des jeunes.
La JOC compte utiliser les résultats de cette étude. Deux cents tables rondes, à l’initiative de l’association, devraient être organisées partout en France jusqu’à cet automne. Elles réuniront jeunes, élus et responsables associatifs. Le but ? Proposer des actions concrètes pour améliorer la vie des jeunes. Des propositions qui émergeront des jeunes « eux-mêmes », précise Stéphane Haar. L’association veut ainsi renouer avec la tradition qui l’avait fait créer les CIO ou les foyers de jeunes travailleurs.