Après les rumeurs sur son départ au Venezuela, Mouammar Kadhafi s’est exprimé sur la télévision libyenne, ce mardi 22 février, en fin d’après-midi. Le colonel Kadhafi a pris la parole pour la première fois depuis le début du conflit (mise à part une allocution télévisée lundi 21 février au soir pour assurer de sa présence à Tripoli). Un discours très peu rassurant dans lequel le dictateur nie ses responsabilités.
Selon le « chef et le guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste » – comme il aime à se nommer –, les émeutiers sont une « une poignée de jeunes drogués » et risquent « la peine de mort ».
L’ingérence des puissances étrangères entre aussi dans la rhétorique du colonel contre cette « menaces de guerre civile », selon ses propres termes. Promettant le retour de la sécurité, Kadhafi a déclaré à propos des manifestants : « Ils sont une centaine, vous êtes des millions. Vous pouvez rétablir l’autorité populaire. Les forces de l’ordre sont prêtes. »
Sa démission n’était évidemment pas à l’ordre du jour, le colonel assurant ne pouvoir renoncer à « un poste qu’(il) n’a pas », son titre officiel étant celui de « Guide suprême ».
Le tyran (illuminé) semble s’accrocher au pouvoir, alors même que des accusations de génocide s’élèvent un peu partout. Des Libyens ont manifesté devant le siège des Nations unies à New York pour protester contre la répression du colonel Kadhafi. Les Tunisiens rapatriés ce mardi 22 février au matin ont rapporté des « massacres dans les rues de Tripoli », cités par l’AFP .
Chaque nuit, les villes libyennes et particulièrement Tripoli deviendraient le théâtre de tirs et d’émeutes. Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé une enquête indépendante. Kadhafi devrait faire l’objet d’investigations pour « crimes contre l’humanité », en référence à ses actions de répression violentes envers le peuple.
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