Au Kenya, les descentes de police dans des mosquées sont fréquentes. Les forces de l’ordre ont effectué, lundi 17 novembre, une descente musclée dans deux lieux de culte musulmans du centre de Mombasa.
Elles sont soupçonnées d'abriter des sympathisants des shebab somaliens, des miliciens combattus depuis 2011 par l'armée kenyane. Une personne a été tuée et plus de 250 autres arrêtées.
« Nous avions des informations selon lesquelles (les jeunes) planifiaient une attaque. C'est pourquoi nous avons effectué la descente », a justifié Geoffrey Mayek, chef de la police de la ville portuaire, situé à 450 km au sud-est de la capitale Nairobi. Ce dernier déclare que le jeune tué tentait de jeter une grenade contre les policiers.
Un leader musulman, apprécié des autorités et assassiné en juin 2014, officiait dans l’une des deux mosquées visées, appelée Sakina, depuis sous le contrôle d'éléments extrémistes. Début novembre, Salim Bakari Mwarangi, un dignitaire religieux connu localement pour son opposition à l'extrémisme, avait été tué dans les environs de Mombasa.
Avant eux, d'autres prédicateurs accusés de favoriser le radicalisme et qui prêchaient dans la seconde, Musa, ont également été assassinés à Mombassa. Leurs partisans ont accusé la police d'être derrière leur liquidation.
Mise à jour : Dans le cadre de la lutte contre le radicalisme, une nouvelle descente de la police a été effectuée dans la mosquée Swafaa, à Mombassa, dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 novembre.
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Un leader musulman, apprécié des autorités et assassiné en juin 2014, officiait dans l’une des deux mosquées visées, appelée Sakina, depuis sous le contrôle d'éléments extrémistes. Début novembre, Salim Bakari Mwarangi, un dignitaire religieux connu localement pour son opposition à l'extrémisme, avait été tué dans les environs de Mombasa.
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