Massuma Al-Moubarak, ministre et député nouvellement élue.
Les élections législatives de samedi 16 mai ont été historiques. Et pour cause : les femmes ont fait leur entrée sur la scène politique koweitienne. Diplômées d’universités américaines, quatre candidates ont été choisies sur les 210 en lice pour le Parlement, parmi lesquels 16 étaient des femmes, pour un total de 50 sièges.
Depuis l’obtention du droit de vote pour les femmes et de leur éligibilité en 2005, il leur a fallu attendre les deux scrutins de 2006 et de 2008 pour observer un tel changement du paysage politique. Dans un pays qui compte près de 385 000 habitants, 54,3 % de la population sont des femmes.
Parmi elles, Massuma Al-Moubarak est arrivée en tête dans l'une des cinq circonscriptions électorales fournissant chacune dix députés au Parlement. Connue pour être la première femme ministre du Koweït en 2005, Mme Al-Moubarak est l’une des élues du Parti libéral, l'un des trois grands courants politiques du pays.
Depuis l’obtention du droit de vote pour les femmes et de leur éligibilité en 2005, il leur a fallu attendre les deux scrutins de 2006 et de 2008 pour observer un tel changement du paysage politique. Dans un pays qui compte près de 385 000 habitants, 54,3 % de la population sont des femmes.
Parmi elles, Massuma Al-Moubarak est arrivée en tête dans l'une des cinq circonscriptions électorales fournissant chacune dix députés au Parlement. Connue pour être la première femme ministre du Koweït en 2005, Mme Al-Moubarak est l’une des élues du Parti libéral, l'un des trois grands courants politiques du pays.
Un scrutin sur fond de crise politique
Ce n’est pas sans déplaire aux islamistes sunnites, dont la frange la plus conservatrice a milité contre leur entrée au Parlement. Ce dernier n’a finalement obtenu que 11 sièges contre 21 au scrutin précédent au profit des chiites, qui représentent un tiers de la population.
Les élections législatives se sont déroulées dans un climat de tension entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif qui a conduit à la dissolution, en mars dernier, du Parlement par l’émir Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.
Cependant, le scrutin n’a fondamentalement pas changé la composition du Parlement. Quant à celle du gouvernement, dont les membres sont nommés par la famille royale, elle reste à déterminer. Si sa composition reste inchangée, les élections ne mettront pas fin, selon plusieurs observateurs, aux querelles qui agitent la scène politique koweïtienne depuis plusieurs mois.
Les élections législatives se sont déroulées dans un climat de tension entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif qui a conduit à la dissolution, en mars dernier, du Parlement par l’émir Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.
Cependant, le scrutin n’a fondamentalement pas changé la composition du Parlement. Quant à celle du gouvernement, dont les membres sont nommés par la famille royale, elle reste à déterminer. Si sa composition reste inchangée, les élections ne mettront pas fin, selon plusieurs observateurs, aux querelles qui agitent la scène politique koweïtienne depuis plusieurs mois.