Sur le vif

L’Afrique s'invite au festival de Cannes

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 16 Mai 2012 à 16:46



Le 65e Festival de Cannes démarre ce mercredi 16 mai. Jusqu’au 27 mai, la Croisette fêtera le cinéma du monde entier et notamment africain. Cinq films africains concourent cette année : un film égyptien, un sénégalais, un algérien et deux marocains. Présentation de ces films engagés.

Après la bataille (Baad el Mawkeaa), c’est le titre du film du réalisateur égyptien Yousry Nasrallah. Il y retrace la révolution égyptienne et offre sa vision du Printemps arabe de 2011. Cette œuvre engagée est en course pour la Palme d’or dans la section « Compétition ».

Dans la section « Un Certain Regard », on trouve deux films africains : La Pirogue du Sénégalais Moussa Touré et Les Chevaux de Dieu du Marocain Nabil Ayouch. Dans son film, Moussa Touré aborde le thème de l’immigration. Un capitaine de pirogue se voit forcé de transporter trente immigrés clandestins jusqu’en Espagne.
Ce film fera face aux Chevaux de Dieu , de Nabil Ayouch, qui est l’adaptation du roman Les Etoiles de Sidi Moumen, de Mahi Binebine. La fiction relate l’histoire des jeunes terroristes qui ont commis l’attentat de Casablanca en mai 2003.

Deux autres films africains ont également été sélectionnés par La Quinzaine des réalisateurs, la section parallèle du Festival de Cannes qui a pour but de faire découvrir de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus : Le Repenti (El Taaib), de l’Algérien Merzak Allouache, raconte l’histoire d’un terroriste repenti, et The Curse est un court-métrage de l’Anglo-Marocain Fyzal Boulifa.

Dans quelques jours, nous saurons si ces films ont plu. Le dernier film africain à avoir obtenu le prestigieux prix du Jury est celui du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun avec le superbe Un homme qui crie, en 2010.
Ce film retrace la vie d’un homme d’une soixantaine d’années, dans le Tchad actuel en proie à la guerre civile. Le héros doit faire face à un dilemme : les rebelles exigent de sa part de l’argent qu’il n’a pas ou bien son fils, sa seule richesse.

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