Le retour au pays, mardi 15 juillet, fut triomphant pour l’équipe de football allemande après sa victoire contre l'Argentine au Mondial 2014.
Les scènes de liesse ont accompagné l’arrivée d’une Mannschaft métissée. Avec des joueurs comme Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d’origine polonaise, de Jérôme Boateng, dont le père est ghanéen, de Sami Khedira, de père tunisien, ou encore de Mesut Özil, d’origine turque, cette équipe reflète la diversité actuelle du pays.
Une diversité synonyme de défaite aux yeux d’Éric Zemmour. Fidèle à son habitude, ce dernier avait trouvé l’occasion de fustiger le multiculturalisme en expliquant, sur le plateau de « Ça se dispute » sur I>télé où il est confronté chaque semaine à Nicolas Domenach, que la Mannschaft perdrait avec une équipe qui offre de la place aux joueurs d’origine étrangère.
« Ils se sont ouverts... Y'a des Turcs, etc... Sauf que depuis qu'il y a ça, ils ne gagnent plus... Ils vont perdre contre le Brésil... Je prends les paris... Ils vont perdre et on va avoir une finale Brésil-Argentine... Ils ne gagnent plus depuis quinze ans ! Depuis que cette équipe est glorifiée par Cohn-Bendit comme la nouvelle équipe de la diversité... Ça trouble vos lieux communs antiracistes... l’Allemagne, elle gagnait que quand il n’y avait que des dolichocéphales blonds (...) C'est exactement comme les Français, ils sont moins méchants... », a-t-il lancé le 5 juillet, avant la demi-finale opposant le Brésil à l’Allemagne le 8 juillet, relève le chroniqueur Bruno Roger-Petit sur le site participatif du Nouvel Observateur.
« Je racialise a contrario, parce que j'estime que depuis 1998, ce sont les anti-racistes qui ont tout racialisé », se défend Éric Zemmour.
Les scènes de liesse ont accompagné l’arrivée d’une Mannschaft métissée. Avec des joueurs comme Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d’origine polonaise, de Jérôme Boateng, dont le père est ghanéen, de Sami Khedira, de père tunisien, ou encore de Mesut Özil, d’origine turque, cette équipe reflète la diversité actuelle du pays.
Une diversité synonyme de défaite aux yeux d’Éric Zemmour. Fidèle à son habitude, ce dernier avait trouvé l’occasion de fustiger le multiculturalisme en expliquant, sur le plateau de « Ça se dispute » sur I>télé où il est confronté chaque semaine à Nicolas Domenach, que la Mannschaft perdrait avec une équipe qui offre de la place aux joueurs d’origine étrangère.
« Ils se sont ouverts... Y'a des Turcs, etc... Sauf que depuis qu'il y a ça, ils ne gagnent plus... Ils vont perdre contre le Brésil... Je prends les paris... Ils vont perdre et on va avoir une finale Brésil-Argentine... Ils ne gagnent plus depuis quinze ans ! Depuis que cette équipe est glorifiée par Cohn-Bendit comme la nouvelle équipe de la diversité... Ça trouble vos lieux communs antiracistes... l’Allemagne, elle gagnait que quand il n’y avait que des dolichocéphales blonds (...) C'est exactement comme les Français, ils sont moins méchants... », a-t-il lancé le 5 juillet, avant la demi-finale opposant le Brésil à l’Allemagne le 8 juillet, relève le chroniqueur Bruno Roger-Petit sur le site participatif du Nouvel Observateur.
« Je racialise a contrario, parce que j'estime que depuis 1998, ce sont les anti-racistes qui ont tout racialisé », se défend Éric Zemmour.
Sa prévision d’une défaite de l’Allemagne s’est avérée totalement fausse. Mais c’est son essentialisation sur les origines des joueurs pour expliquer des résultats sportifs qui offusque, sans pour autant étonner venant de lui.
On a malheureusement pu constater que les commentateurs ont été nombreux, après le fiasco des Bleus à la Coupe du monde 2010, à émettre le jugement que sa diversité était responsable de ses mauvais résultats et comportements. En Allemagne, où des joueurs issus d’origines étrangères sont intégrés depuis une quinzaine d’années, des remarques sont entendues dès lors que les mauvaises performances apparaissent.
« Les joueurs jouent au nom de l’Allemagne. Je serais heureux qu’ils reconnaissent leur pays en chantant l’hymne », a déclaré, durant le Mondial 2014, le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière après que plusieurs joueurs d’origine étrangère se soient fait remarquer de ne pas l’avoir chanté, note Courrier International citant le Times. Cette même critique sous-entendant un manque de patriotisme de ces joueurs est régulièrement formulée à l’encontre de Bleus comme Karim Benzema, en France.
Ici ou ailleurs, il est temps que la diversité dans le football ne soit plus l’objet de fantasmes déplacés mais considérée comme un simple reflet de sociétés traversées par le multiculturalisme.
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