L’Inde fait face à une tempête diplomatique de grande ampleur depuis les propos jugés offensants et insultants envers le Prophète Muhammad tenuspar la porte-parole du parti du Premier ministre indien au pouvoir, Narendra Modi. Le vent de colère a été déclenché quelques jours après le passage sur la chaîne Times Now de Nupur Sharma, qui a critiqué la relation du Prophète avec sa plus jeune épouse Aïcha. Ses commentaires ont été faites le 26 mai dans le cadre d'un âpre débat autour de la mosquée Gyanvapi, disputée des hindous et des musulmans, mais une fois les propos relevés sur les réseaux sociaux, un appel au boycott des produits indiens a été lancé.
Les protestations officielles se sont multipliées. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné, lundi 6 juin « l’offense » faite au Prophète Muhammad qui intervient « dans le contexte de la recrudescence de la haine et du dénigrement de l’Islam en Inde et dans le cadre des pratiques systématiques et répressives contre les musulmans ».
Elle appelle les autorités indiennes à « s’opposer résolument à ces offenses et à toute forme d’atteinte, tant à la personne du Saint Prophète (…) qu’à la religion musulmane, et de traduire en justice les instigateurs, les auteurs et toute autre personne impliquée dans les actes de violence et dans les crimes de haine à l’encontre des musulmans ». Il exige aussi de ces autorités « qu’elles garantissent la sécurité et le bien-être de la communauté musulmane en Inde et protègent leurs droits, leur identité religieuse et culturelle, leur dignité et leurs lieux de culte ».
Face à la colère qui se traduit notamment par des menaces de mort, Nupur Sharma a fini par présenter des excuses publiques, tandis que le BJP a décidé de suspendre la porte-parole de ses fonctions. « Le BJP dénonce fermement toute insulte à une personnalité religieuse ou une religion », a déclaré le parti dans un communiqué. La décision a été saluée par plusieurs pays musulmans.
Si le BJP a été sommé de s’excuser officiellement pour éviter de trop lourdes répercussions diplomatiques, la rhétorique antimusulmane des ultranationalistes hindous demeure néanmoins réalité en Inde, où les menaces et les violences envers les musulmans sont en recrudescence.
Lire aussi :
Inde : des menaces de destruction pèsent sur le Taj Mahal et des mosquées historiques
Inde : une requête devant la Cour suprême plaide pour l'interdiction du halal
Vers une guerre civile en Inde ? Les appels au génocide des musulmans font craindre le pire
Les protestations officielles se sont multipliées. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné, lundi 6 juin « l’offense » faite au Prophète Muhammad qui intervient « dans le contexte de la recrudescence de la haine et du dénigrement de l’Islam en Inde et dans le cadre des pratiques systématiques et répressives contre les musulmans ».
Elle appelle les autorités indiennes à « s’opposer résolument à ces offenses et à toute forme d’atteinte, tant à la personne du Saint Prophète (…) qu’à la religion musulmane, et de traduire en justice les instigateurs, les auteurs et toute autre personne impliquée dans les actes de violence et dans les crimes de haine à l’encontre des musulmans ». Il exige aussi de ces autorités « qu’elles garantissent la sécurité et le bien-être de la communauté musulmane en Inde et protègent leurs droits, leur identité religieuse et culturelle, leur dignité et leurs lieux de culte ».
Face à la colère qui se traduit notamment par des menaces de mort, Nupur Sharma a fini par présenter des excuses publiques, tandis que le BJP a décidé de suspendre la porte-parole de ses fonctions. « Le BJP dénonce fermement toute insulte à une personnalité religieuse ou une religion », a déclaré le parti dans un communiqué. La décision a été saluée par plusieurs pays musulmans.
Si le BJP a été sommé de s’excuser officiellement pour éviter de trop lourdes répercussions diplomatiques, la rhétorique antimusulmane des ultranationalistes hindous demeure néanmoins réalité en Inde, où les menaces et les violences envers les musulmans sont en recrudescence.
Lire aussi :
Inde : des menaces de destruction pèsent sur le Taj Mahal et des mosquées historiques
Inde : une requête devant la Cour suprême plaide pour l'interdiction du halal
Vers une guerre civile en Inde ? Les appels au génocide des musulmans font craindre le pire