Le nouveau bâtiment ICI-Goutte-d'Or de l'Institut des cultures d'islam se trouve au croisement de la rue Doudeauville et de la rue Stephenson, à Paris 18e.
Installé depuis 2006 dans un centre de préfiguration situé au 19, rue Léon, dans le 18e arrondissement, l’Institut des cultures d’islam (ICI), établissement culturel de la ville de Paris, inaugure officiellement, ce jeudi 28 novembre, le premier bâtiment faisant partie de son projet architectural global qui prendra fin en 2015.
Au cœur de la Goutte-d’Or (Paris 18e), ce bâtiment flambant neuf de 3 étages, situé au 56 rue Stephenson, va certainement donner un coup de fouet à ce quartier populaire parmi les plus cosmopolites et pluriethniques de la capitale. D’une surface de 1 400 m², il comprend un hall d’exposition au rez-de-chaussée, un espace d’expositions et d’enseignements au 2e étage, un pôle administratif au 3e étage.
Conformément au projet initial, une salle de prière est également à disposition. Située au 1er étage, d’une surface de 296 m², elle a été achetée par la Société des habous et des lieux saints de l’islam affiliée à la Grande Mosquée de Paris pour un montant de 2,2 millions d’euros, le coût total du site Stephenson de l’Institut des cultures d’islam s’étant élevé à 13,5 millions d’euros. C'est donc la Grande Mosquée de Paris qui est gestionnaire de ce lieu de culte, et non l'Institut des cultures d'islam, association de loi 1901, présidé par Jamel Oubechou et dirigé par Elsa Jacquemin.
Enfin, parce que le polissage de l’esprit serait incomplet sans le polissage du corps, s’ouvrira également au sous-sol, d’ici à deux ans, un hammam sur 277 m², avec des horaires dédiés hommes ou femmes selon les jours.
Au cœur de la Goutte-d’Or (Paris 18e), ce bâtiment flambant neuf de 3 étages, situé au 56 rue Stephenson, va certainement donner un coup de fouet à ce quartier populaire parmi les plus cosmopolites et pluriethniques de la capitale. D’une surface de 1 400 m², il comprend un hall d’exposition au rez-de-chaussée, un espace d’expositions et d’enseignements au 2e étage, un pôle administratif au 3e étage.
Conformément au projet initial, une salle de prière est également à disposition. Située au 1er étage, d’une surface de 296 m², elle a été achetée par la Société des habous et des lieux saints de l’islam affiliée à la Grande Mosquée de Paris pour un montant de 2,2 millions d’euros, le coût total du site Stephenson de l’Institut des cultures d’islam s’étant élevé à 13,5 millions d’euros. C'est donc la Grande Mosquée de Paris qui est gestionnaire de ce lieu de culte, et non l'Institut des cultures d'islam, association de loi 1901, présidé par Jamel Oubechou et dirigé par Elsa Jacquemin.
Enfin, parce que le polissage de l’esprit serait incomplet sans le polissage du corps, s’ouvrira également au sous-sol, d’ici à deux ans, un hammam sur 277 m², avec des horaires dédiés hommes ou femmes selon les jours.
Quatre artistes pour « Ici, là et au-delà »
Ibrahim, de la série photographique "Les Géants", de Patrizia Guerresi Maïmouna.
Côté programmation, l’ICI propose un hiver artistique plutôt riche, en invitant en même temps quatre artistes : Abbas, Yazid Oulab, Patrizia Guerresi Maïmouna et Bruno Lesmele.
Sous l’intitulé « Ici, là et au-delà » (du 28 nov. 2013 au 30 mars 2014), leurs œuvres investissent non seulement les salles d’exposition, mais aussi le hall, le patio, les escaliers… Une façon pour le visiteur de découvrir tout à la fois le nouveau bâtiment de l’ICI dans sa dimension architecturale, les représentations du spirituel et du sacré à travers l’art contemporain et la vie des musulmans à la Goutte-d’Or et dans le monde à travers les expositions photographiques.
Le photographe iranien Abbas (agence Magnum), qui, de 1987 à 1994 a parcouru 29 pays et 4 continents, expose une série photographique de l’islam à travers le monde.
Le plasticien franco-algérien Yazid Oulab a installé L’Astrolabe, une création originale faite d’acier de plus de 3 m, dans le puits de lumière du bâtiment.
L’artiste Patrizia Guerresi Maïmouna, convertie à l’islam, manipule les symboles tirés de la spiritualité musulmane et en crée des photographies Les Géants et des sculptures Infinity Sound.
Bruno Lesmele nous fait vivre l’ambiance du quartier de la Goutte-d’Or à travers ses photographies de la série « Salut Barbès ! » prises depuis 1982.
Sous l’intitulé « Ici, là et au-delà » (du 28 nov. 2013 au 30 mars 2014), leurs œuvres investissent non seulement les salles d’exposition, mais aussi le hall, le patio, les escaliers… Une façon pour le visiteur de découvrir tout à la fois le nouveau bâtiment de l’ICI dans sa dimension architecturale, les représentations du spirituel et du sacré à travers l’art contemporain et la vie des musulmans à la Goutte-d’Or et dans le monde à travers les expositions photographiques.
Le photographe iranien Abbas (agence Magnum), qui, de 1987 à 1994 a parcouru 29 pays et 4 continents, expose une série photographique de l’islam à travers le monde.
Le plasticien franco-algérien Yazid Oulab a installé L’Astrolabe, une création originale faite d’acier de plus de 3 m, dans le puits de lumière du bâtiment.
L’artiste Patrizia Guerresi Maïmouna, convertie à l’islam, manipule les symboles tirés de la spiritualité musulmane et en crée des photographies Les Géants et des sculptures Infinity Sound.
Bruno Lesmele nous fait vivre l’ambiance du quartier de la Goutte-d’Or à travers ses photographies de la série « Salut Barbès ! » prises depuis 1982.
Créations et échanges autour des cultures d’islam
Les anciens locaux de la rue Léon, pour leur part, ne sont pas en reste. À partir de janvier 2014, des installations vidéo et des diaporamas photo des quatre artistes invités y seront présentés.
Mais, dès décembre, les brunchs littéraires continuent comme étant le rendez-vous régulier du samedi midi à l’ICI, conviant un auteur à présenter son dernier ouvrage : le 7 décembre, François-Xavier Fauvelle-Aymar (Le Rhinocéros d’or, Ed. Alma) ; le 14 décembre, Séverine Kodjo-Grandvaux (Philosophies africaines, Ed. Présence africaine) et Souleymane Bachir Diagne (L’Encre des savants. Réflexions sur la philosophie en Afrique, Ed. Présence africaine) ; le 21 décembre, Majid Bâ (La Sardine du cannibale, Ed. Arcane 17).
Sans oublier l’exposition photographique de Fabrice Monteiro « La Voie du Baye Fall », qui se tient jusqu’au 21 décembre.
Enfin, en attendant l’ouverture de son deuxième bâtiment ICI-Barbès, situé au 6, rue des Poissonniers, attendu pour l’année 2015, lequel comprendra notamment un salon de thé et un auditorium pouvant accueillir des spectacles et des projections cinématographiques, la programmation de l’ICI se fait aussi « hors les murs ».
Dans le cadre du Tandem Dakar-Paris, l’Institut des cultures d’islam organise, mardi 17 décembre, à 20 h, une avant-première du film Des étoiles (sortie nationale le 29 janvier 2014) en présence de la réalisatrice franco-sénégalaise Dyana Gaye, dans un lieu emblématique du renouveau culturel du nord de la capitale : Le Louxor, un cinéma à l’architecture « égyptomaniaque » inscrit aux Monuments historiques, laissé à l’abandon pendant près de 20 ans, qui a rouvert ses portes au printemps dernier grâce à la réhabilitation de la ville de Paris.
Rendez-vous donc à l’Institut des cultures d’islam – ICI-Goutte-d’Or, où vont ainsi se côtoyer quotidiennement culte musulman, dans sa pleine orthodoxie, et cultures d’islam, dans un cocktail de diversités chatoyantes et de créativités explosives : un pari délicat voulu par les initiateurs du projet ICI mais qui ne peut qu’être fructueux dans une vision apaisée de la laïcité à la française.
Mais, dès décembre, les brunchs littéraires continuent comme étant le rendez-vous régulier du samedi midi à l’ICI, conviant un auteur à présenter son dernier ouvrage : le 7 décembre, François-Xavier Fauvelle-Aymar (Le Rhinocéros d’or, Ed. Alma) ; le 14 décembre, Séverine Kodjo-Grandvaux (Philosophies africaines, Ed. Présence africaine) et Souleymane Bachir Diagne (L’Encre des savants. Réflexions sur la philosophie en Afrique, Ed. Présence africaine) ; le 21 décembre, Majid Bâ (La Sardine du cannibale, Ed. Arcane 17).
Sans oublier l’exposition photographique de Fabrice Monteiro « La Voie du Baye Fall », qui se tient jusqu’au 21 décembre.
Enfin, en attendant l’ouverture de son deuxième bâtiment ICI-Barbès, situé au 6, rue des Poissonniers, attendu pour l’année 2015, lequel comprendra notamment un salon de thé et un auditorium pouvant accueillir des spectacles et des projections cinématographiques, la programmation de l’ICI se fait aussi « hors les murs ».
Dans le cadre du Tandem Dakar-Paris, l’Institut des cultures d’islam organise, mardi 17 décembre, à 20 h, une avant-première du film Des étoiles (sortie nationale le 29 janvier 2014) en présence de la réalisatrice franco-sénégalaise Dyana Gaye, dans un lieu emblématique du renouveau culturel du nord de la capitale : Le Louxor, un cinéma à l’architecture « égyptomaniaque » inscrit aux Monuments historiques, laissé à l’abandon pendant près de 20 ans, qui a rouvert ses portes au printemps dernier grâce à la réhabilitation de la ville de Paris.
Rendez-vous donc à l’Institut des cultures d’islam – ICI-Goutte-d’Or, où vont ainsi se côtoyer quotidiennement culte musulman, dans sa pleine orthodoxie, et cultures d’islam, dans un cocktail de diversités chatoyantes et de créativités explosives : un pari délicat voulu par les initiateurs du projet ICI mais qui ne peut qu’être fructueux dans une vision apaisée de la laïcité à la française.
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