L'Iran a opposé une fin de non recevoir à la demande de suspendre son enrichissement d'uranium, exprimée à Téhéran jeudi par le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradei. "Du moment que nous coopérons de manière constructive avec l'Agence, que M. ElBaradei est là et que les inspecteurs et les caméras de l'Agence sont en Iran, de telles propositions ne sont pas très importantes pour régler le problème" posé par la poursuite du programme nucléaire iranien, a dit le chef des négociateurs de ce programme, Ali Larijani.
Le responsable iranien s'exprimait aux côtés de M. ElBaradei après un entretien. Au terme d'une visite d'un jour, ce dernier a simplement pu faire état d'une "bonne discussion", et d'"échanges de vues" sur les moyens pour l'Iran de se plier à la volonté de la communauté internationale. Tout au plus, l'Iran et l'AIEA sont convenus de "poursuivre un dialogue intensif dans les semaines à venir afin de pouvoir avancer sur cette question difficile et importante", selon M. ElBaradei.
L'Iran a annoncé mardi avoir procédé le 9 avril a un enrichissement d'uranium à hauteur de 3,5%, à l'aide d'une cascade de 164 centrifugeuses. M. ElBaradei a indiqué ne pas pouvoir à ce stade "confirmer ça, nos inspecteurs ont pris des échantillons, ils en rendront compte au Conseil des gouverneurs" de l'AIEA.
L'annonce de l'Iran n'en constitue pas moins un défi au Conseil de sécurité, qui a donné à Téhéran jusqu'au 28 avril pour notamment suspendre son enrichissement d'uranium.
Elle a déclenché une vague de réprobation dans de nombreux pays, la Maison-Blanche réclamant jeudi des "mesures supplémentaires" contre l'Iran de la part du Conseil de sécurité, tout en se refusant à "spéculer" sur d'éventuelles sanctions. De ce point de vue, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à adopter une nouvelle résolution sur l'Iran en vertu du "Chapitre sept" de la charte des Nations unies, qui prévoit notamment l'usage de la force.
Mais le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait à l'avance douché cet espoir, en déclarant que "nous ne négocions avec personne sur les droits de notre peuple et personne n'a le droit de reculer d'un iota sur la voie sur laquelle nous nous sommes engagés". "La situation a complètement changé. Nous sommes un pays nucléaire et nous parlons désormais aux autres pays à partir de la position d'un pays nucléaire", a déclaré le président iranien dans des propos tenus juste avant l'arrivée de M. ElBaradei.
L'enrichissement d'uranium est une étape cruciale de la filière nucléaire, car il permet aussi bien de produire du combustible pour une centrale atomique que d'obtenir le matériau de base d'une bombe nucléaire. L'Iran assure que son programme nucléaire a un objectif exclusivement pacifique, mais les Etats-Unis et leurs alliés, notamment, craignent que l'Iran ne détourne cette technologie pour obtenir la bombe.
Le responsable iranien s'exprimait aux côtés de M. ElBaradei après un entretien. Au terme d'une visite d'un jour, ce dernier a simplement pu faire état d'une "bonne discussion", et d'"échanges de vues" sur les moyens pour l'Iran de se plier à la volonté de la communauté internationale. Tout au plus, l'Iran et l'AIEA sont convenus de "poursuivre un dialogue intensif dans les semaines à venir afin de pouvoir avancer sur cette question difficile et importante", selon M. ElBaradei.
L'Iran a annoncé mardi avoir procédé le 9 avril a un enrichissement d'uranium à hauteur de 3,5%, à l'aide d'une cascade de 164 centrifugeuses. M. ElBaradei a indiqué ne pas pouvoir à ce stade "confirmer ça, nos inspecteurs ont pris des échantillons, ils en rendront compte au Conseil des gouverneurs" de l'AIEA.
L'annonce de l'Iran n'en constitue pas moins un défi au Conseil de sécurité, qui a donné à Téhéran jusqu'au 28 avril pour notamment suspendre son enrichissement d'uranium.
Elle a déclenché une vague de réprobation dans de nombreux pays, la Maison-Blanche réclamant jeudi des "mesures supplémentaires" contre l'Iran de la part du Conseil de sécurité, tout en se refusant à "spéculer" sur d'éventuelles sanctions. De ce point de vue, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à adopter une nouvelle résolution sur l'Iran en vertu du "Chapitre sept" de la charte des Nations unies, qui prévoit notamment l'usage de la force.
Mais le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait à l'avance douché cet espoir, en déclarant que "nous ne négocions avec personne sur les droits de notre peuple et personne n'a le droit de reculer d'un iota sur la voie sur laquelle nous nous sommes engagés". "La situation a complètement changé. Nous sommes un pays nucléaire et nous parlons désormais aux autres pays à partir de la position d'un pays nucléaire", a déclaré le président iranien dans des propos tenus juste avant l'arrivée de M. ElBaradei.
L'enrichissement d'uranium est une étape cruciale de la filière nucléaire, car il permet aussi bien de produire du combustible pour une centrale atomique que d'obtenir le matériau de base d'une bombe nucléaire. L'Iran assure que son programme nucléaire a un objectif exclusivement pacifique, mais les Etats-Unis et leurs alliés, notamment, craignent que l'Iran ne détourne cette technologie pour obtenir la bombe.