Tomás Ojea Quintana, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en Birmanie, s’est dit alarmé par la « ségrégation » que subit la minorité musulmane des Rohingyas, vendredi 25 octobre lors d’une conférence de presse.
« Tous les aspects de la vie quotidienne sont affectés par des discriminations, notamment en matière d’accès à la santé et à l’éducation » et « cette ségrégation se traduit également par des restrictions de mouvements imposées à la communauté rohingya », lit-on dans un communiqué des Nations Unies.
Selon le rapporteur spécial, « il existe un fossé entre les mesures prises au niveau de l’État central et la volonté des autorités locales de prendre part à ces efforts. Il a tenu à saluer les gestes effectués par des acteurs de la vie locale pour promouvoir la tolérance religieuse », évoquant notamment « un moine bouddhiste qui avait accepté de recueillir 1 000 musulmans fuyant des combats ayant lieu dans la province de Kachin ». Un geste à bien des égards « remarquable » si avéré car de très nombreux moines bouddhistes de Birmanie cautionnent et soutiennent activement la campagne de haine menée contre les musulmans.
Il a également déploré que la nouvelle Constitution du Myanmar attribue à l’État un droit de propriété sur certaines terres du pays, permettant « à l’État central de procéder à des confiscations et à des expropriations ». Une mesure que subissent déjà les Rohingyas pour les faire partir de la Birmanie, particulièrement de l’Etat de l’Arakan, qui est pourtant leur terre. Cette minorité, non reconnue officiellement, continue de vivre l’oppression, dans l’indifférence de la communauté internationale.
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