L'Union européenne a rompu les contacts politiques avec le gouvernement palestinien dirigé par le Hamas et lui a provisoirement retiré son aide directe pour l'amener à reconnaître Israël, à renoncer à la lutte armée et à accepter les accords de paix existants.
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Cinq, réunis au Luxembourg, ont toutefois décidé de maintenir l'aide humanitaire à la population palestinienne ainsi que des contacts au niveau de groupes de travail afin de la rendre possible.
"Les contacts avec les membres du gouvernement et les dirigeants politiques du Hamas doivent être exclus actuellement", a déclaré à la presse Ursula Plassnik, chef de la diplomatie autrichienne, au nom de la présidence de l'UE.
"Mais les contacts au niveau des services techniques ou administratifs, là où cela relève d'une nécessité inévitable, peuvent avoir lieu", a-t-elle noté.
Plassnik a dit que le gel de l'aide directe visait à défendre les intérêts des contribuables en veillant à ce qu'aucune somme d'argent ne serve à financer la violence et le terrorisme.
Les ministres ont entériné l'initiative par laquelle la Commission européenne avait annoncé vendredi l'interruption de ses versements au nouveau gouvernement palestinien.
Washington a aussi annoncé la suspension de son aide vendredi et la Norvège s'est rallié à la tendance samedi.
La décision européenne concerne l'aide directe au gouvernement palestinien et le versement des salaires de fonctionnaires opérés avec des fonds de l'UE par l'intermédiaire de la Banque mondiale, mais non l'aide humanitaire venant d'organisations internationales et non-gouvernementales.
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Cinq, réunis au Luxembourg, ont toutefois décidé de maintenir l'aide humanitaire à la population palestinienne ainsi que des contacts au niveau de groupes de travail afin de la rendre possible.
"Les contacts avec les membres du gouvernement et les dirigeants politiques du Hamas doivent être exclus actuellement", a déclaré à la presse Ursula Plassnik, chef de la diplomatie autrichienne, au nom de la présidence de l'UE.
"Mais les contacts au niveau des services techniques ou administratifs, là où cela relève d'une nécessité inévitable, peuvent avoir lieu", a-t-elle noté.
Plassnik a dit que le gel de l'aide directe visait à défendre les intérêts des contribuables en veillant à ce qu'aucune somme d'argent ne serve à financer la violence et le terrorisme.
Les ministres ont entériné l'initiative par laquelle la Commission européenne avait annoncé vendredi l'interruption de ses versements au nouveau gouvernement palestinien.
Washington a aussi annoncé la suspension de son aide vendredi et la Norvège s'est rallié à la tendance samedi.
La décision européenne concerne l'aide directe au gouvernement palestinien et le versement des salaires de fonctionnaires opérés avec des fonds de l'UE par l'intermédiaire de la Banque mondiale, mais non l'aide humanitaire venant d'organisations internationales et non-gouvernementales.